Loana : «On m’a proposé l’animation d’une émission animalière» (interview)

Loana : «On m'a proposé l'animation d'une émission animalière» (interview)
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

L’icône de la téléréalité française n’a pas connu que la gloire et les paillettes. Ce mardi à 19h45 sur RTL-TVI, Loana raconte ses joies dans la jet-set et ses peines côté cœur à Stéphane Pauwels, dans «Les Orages de la vie».

En 2000 avec «Loft Story», la France découvrait la téléréalité, la vraie, celle où on enferme une douzaine de personnes dans une petite maison bourrée de caméras et de micros. «J’y suis allé pensant trouver l’amour», raconte Loana.

L’annonce du casting parlait de programme de rencontre et c’est sa maman qui l’a inscrite par téléphone. «Je pensais qu’on refaisait une nouvelle version de « Tournez manège »… J’avais rendu le questionnaire d’inscription 10 jours en retard !»

La jeune niçoise sera la première gagnante de la téléréalité française. Reconnue et adulée, mais son parcours ne sera pas toujours rose…

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Ce soir, ne manquez pas « Les orages de la vie » avec Loana et les parents de victimes de l’explosion de gaz à Liège en 2010. RDV à 19h45.

Posté par RTL TVI sur mardi 19 janvier 2016

En sortant du «Loft», vous imaginiez devenir une star ?

Pas du tout. D’ailleurs, avant la fin du jeu, avec un candidat, on parlait de ce qu’on allait faire en sortant. Moi, je voulais voir la Tour Eiffel et remonter les Champs-Elysées, ensuite retourner à mon travail de danseuse sur la Côte d’Azur… Et là, quand je sors après dix semaines, je découvre l’engouement. Des personnes du public qui vous tirent les cheveux pour avoir une mèche en souvenir ! Je voyais mon nom partout ! On a remonté les Champs-Elysées en bus, comme l’équipe de France en 1998 ! C’était phénoménal et incroyable. Il y a des moments où j’ai rigolé et des moments où j’ai pleuré. Ce sont des émotions et des sentiments assez bizarres. Mais je ne regrette rien…

Même pas la scène de la piscine ?

Avec le recul, je ne le referais pas. Ensuite, c’est ce qui a fait mon personnage et ma popularité. Non pas la scène à proprement parler, mais plutôt la fille qui se fait larguer en direct à la télé. Les gens m’ont peut-être aimée à partir de ce moment-là. S’il ne m’était pas arrivé ça, je n’aurais peut-être pas gagné. 

Si vous pouviez revenir en arrière, avant le début de «Loft Story»…

Je le ferais quand même, et je vivrais l’aventure dix fois plus. (rires) J’étais danseuse et je gagnais très peu ma vie avec ce boulot-là. Après le «Loft», j’ai eu un appartement à Paris, j’ai pu emmener ma maman dans des voyages extraordinaires que je n’aurais jamais pu faire autrement. J’ai écrit un livre, fait des concerts… Bien sûr que tout n’a pas été rose non plus, mais je me dis que j’ai eu beaucoup de chances.

Vous avez tourné le dos définitivement à la télé ?

Non, je vais faire une émission de relooking extrême. Le concept, c’est prendre une personne et tout changer de la tête au pied. Dans «Les Anges», j’avais déjà fait un peu la même chose, mais juste avec un coach sportif. Ici, ce sera toute une équipe, et je dois perdre pas mal de poids en quelques mois.

Le retour à «lumière» ne vous fait pas peur ?

Ce sera certainement très commenté, mais je suis blindée aujourd’hui. Quand je lis les journaux, ça ne me touche plus comme avant. Et puis, je vais rester dans un domaine où je me sens bien et où je ne prends pas de risques. 

Vous refusez des sollicitations ?

Des invitations dans des émissions comme «On n’est pas couché», j’évite, parce qu’on y va pour être critiqué. Je ne ferai jamais ce genre de programme, en télé ou en radio, pour me faire critiquer. En téléréalité, j’ai choisi de faire celles que je voulais faire. J’ai refusé «La Ferme célébrités», à l’époque, mais j’avais accepté «Je suis une célébrité, sortez-moi de là !» et j’avais bien aimé… Mais «Secret Story» ou «Les Ch’tis», je ne ferai pas.

On vous compare parfois à Nabilla…

Je ne l’ai rencontrée qu’une seule fois, entre deux émissions. Je la trouve magnifique. Je lui souhaite de pouvoir reprendre sa carrière. Ce n’est pas désagréable la comparaison. J’aimerais bien lui ressembler maintenant !

On vous a aussi proposé d’être chroniqueuse dans «Touche pas à mon poste» ?

Cyril Hanouna m’avait dit qu’il me rappellerait pour me proposer quelque chose, mais plus de nouvelles… J’avoue que je ne sais pas si j’ai envie de participer à «TPMP». Moi, ce que je préfère, ce sont les émissions avec les animaux. «30 millions d’amis» va s’arrêter, et il y a peut-être une émission animalière qui va se faire, et on m’a proposé d’être animatrice. Depuis ma sortie du «Loft», j’ai toujours dit que je voulais travailler avec les animaux, et mon rêve a toujours été d’animer ce type de programme.

Si vous aviez carte blanche pour un programme ?

«Ushuaïa» ! Je me vois très bien faire ce qu’a fait Nicolas Hulot. Et justement, parce que personne ne me voit dans ce genre de conditions extrêmes. Découvrir des paysages extraordinaires, montrer aux gens des endroits qu’on n’a jamais vu, m’aventurer dans la jungle, j’adorerais. C’était mon émission favorite et j’ai encore les DVD à la maison.

Aujourd’hui, vous arrivez à garder votre intimité dans la rue ?

Oui, j’arrive à faire la part des choses entre la femme au foyer et celle qui passe à la télé.

Vous ne craignez pas que les projecteurs reviennent sur vous ?

Je suis tellement habitué à ce genre de choses que je donne ce que les paparazzis veulent. J’ai appris à travailler avec eux. Je fais des photos avec mon compagnon, je ne m’en cache pas, et ils me laissent tranquille. C’est une des facettes de la célébrité. Je n’ai plus jamais été harcelée depuis que j’agis comme ça.

Entretien : Pierre Bertinchamps

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