Livia Dushkoff : «Je suis un pur produit borain !»
La chroniqueuse du «Grand cactus» lance la nouvelle saison estivale de «Stoemp, pèkèt… et des rawettes !», vendredi à 20h15 sur La Une.
Fini les balades sur la Meuse pour Fanny Jandrain et ses invités. Dans cette 4e saison de «Stoemp, pèkèt… et des rawettes !», l’émission du terroir et des langues régionales accoste sur une paillotte au bord de l’eau. L’animatrice y est rejointe par l’humoriste Martin Charlier, qui titillera les convives sur leur dialecte régional.
Première invitée : Livia Dushkoff. La Montoise, qui reste enracinée dans son Borinage natal, assume parfaitement l’utilisation de quelques expressions savoureuses…
Qu’y a-t-il de wallon en vous ?
Cinquante pour cent ! J’ai 40 % d’italien, 10 % de hongrois et 50 % de wallon en moi. J’emploie encore très souvent des mots du Borinage dans mon quotidien et, bien sûr, je ne rate jamais un Doudou à Mons. Je suis née ici, je suis un pur produit de Hornu et ça s’entend parfois.
Le mélange italo-wallon, ça donne quoi ?
Mon papa est arrivé en Belgique quand il était tout petit, donc il ne parlait qu’italien. Il a grandi avec des Hornutois et il a adopté les expressions du Borinage qui sont ce mélange de patois et d’italien, comme «Je nié mis mes scarpes», qui veut dire «Je n’ai pas mis mes chaussures»… «Scarpe», ce sont les chaussures en italien.
Êtes-vous plutôt stoemp ou boulettes ?
Ah non ! Je préfère les frites avec des fricadelles ! (Rire)
Pour l’émission, Freddy Tougaux a fouillé dans vos racines. Cela ne vous a pas effrayée ?
Je savais que Freddy allait venir dans mon village, à Hornu, et j’ai eu de belles surprises de la part de personnes que j’ai connues quand j’étais gamine. Je ne m’attendais pas à les revoir. Cela m’a touchée.
On apprend dans l’émission que vous êtes professeure de maths. Pourtant, votre passion, c’est l’histoire…
En fait, je suis ingénieure commerciale. En secondaire, j’étais en option mathématiques, mais j’ai eu le prix de la dissertation philosophique. J’avais des facilités un peu dans tout… J’ai commencé des études d’ingénieur et j’ai réussi la première année. Comme ça me plaisait, j’y suis restée. On pouvait enseigner sans le CAP à l’époque, j’ai été prof de math pendant une année scolaire. Avec le recul, j’aurais étudié soit l’histoire, soit le journalisme.
Est-ce qu’une émission sur l’histoire vous plairait ?
J’adorerais, c’est presque mon objectif. Mais je ne veux prendre la place de personne. Patrick Weber est très bien dans le rôle sur la RTBF ! Je regarde énormément de reportages historiques. Il y a une émission qui me plaît beaucoup sur Chérie 25 (chaîne de la TNT française), présentée par Christine Bravo : «Sous les jupons de l’histoire». C’est un peu un magazine féminin avec des personnages historiques.
Et pour un duo, ce serait avec Patrick Weber ou Stéphane Bern ?
Patrick Weber est un ami que je croise souvent à VivaCité, il ne m’en voudra pas si je préfère Stéphane Bern. Ce serait exceptionnel, et puis, il m’a donné mon goût pour l’histoire.
Cet article est paru dans le Télépro du 27/6/2024
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