«L’Histoire des gros mots» racontée par Nicolas Cage sur Netflix

L'étymologie de «Fuck», «Shit» ou encore «Bitch» décortiquée dans «L'Histoire des gros mots» de Netflix © Netflix
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

Mardi dernier, un ovni est apparu sur la plateforme de streaming… Une série en huit épisodes qui nous apprend d’où viennent les gros mots, dans quels contextes nous les utilisons, et ce, avec humour et détachement. Rires assurés !

Attention les yeux…

Fuck. Shit. Bitch. Dick. Pussy. Dawn… Reprenons nos esprits !

Ne vous êtes-vous jamais demandé d’où viennent ces mots ? Considérés comme des injures… Comment le sont-ils devenus ? Qui a décidé que «Shit» était grossier, alors que ce mot signifie «excréments». Étonnant n’est-ce pas ?

C’est ce que Nicolas Cage et une peuplée d’experts et d’invités dévoileront dans «L’Histoire des gros mots» de Netflix.

The F word…

Avec les jurons, nous pouvons blesser, insulter, apaiser, séduire, effrayer… Ils peuvent exprimer beaucoup d’émotions. Comme par exemple le mot «Fuck», très malléable et facilement prononcé, qui devenu un réflexe évolutif.

«Au départ, les gros mots ne sont que des mots. Et tout à coup, ils se mettent à avoir accès aux tabous et aux domaines dans lesquels la culture est profondément impliquée», déclare Melissa Mohr, docteur en philosophie.

Ce n’est qu’au 14e siècle que le mot commence à avoir une connotation sexuelle. Selon les étymologistes le mot viendrait du vieux néerlandais (des verbes souffler, taper et frapper) et non pas d’une vieille légende urbaine selon laquelle les couples devaient avoir le consentement du roi pour procréer (Fornication Under Consent of the King).

Les bienfaits des jurons

Si «L’Histoire des gros mots» est pédagogique, la série est aussi amusante. Le second degré de Nicolas Cage fera sourire plus d’un. «La science a montré que dire “merde” peut être aussi bon pour nous que de déféquer.» Ces dires sont confirmés par une expérience live où des invités plongent leur main dans un bassin d’eau glacée et doivent rester le plus longtemps possible. Les personnes autorisées à jurer sont restées plus longtemps que celles dont les injures étaient interdites. «C’est cathartique», explique Benjamin Bergen, scientifique cognitif et auteur de «What the f: What Swearing Reveals About Our Language, Our Brains, and Ourselves». «De plus, lorsque l’on jure de manière spontanée, nous produisons de l’adrénaline, notre rythme cardiaque s’accélère et nous rend plus fort.»

Curieux d’en découvrir davantage sur les «vilains mots» ? Rendez-vous sur Netflix ! La bande-annonce :

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici