Les robots sont partout
Cette semaine, dans « Tout s’explique » (chaque jeudi à 19.45 sur RTL-TVI), Maria Del Rio nous parle des robots, de plus en plus présents dans notre vie quotidienne, dans les équipes de secours ou dans l’artisanat.
Bientôt centenaire
Alors que les premiers robots sont créés aux États-Unis dans les années 1960, le mot « robot » est, lui, inventé en 1921 par Karel Èapek. Cet écrivain tchèque l’emploie dans une pièce de théâtre, « Rossum’s Universal Robots », jouée à Prague et mettant en scène des machines à l’apparence humaine, capables de remplacer les hommes dans leurs tâches.
Il avait d’abord envisagé d’utiliser « labori » (du latin « labor », travail), avant de suivre l’avis de son frère Josef lui proposant le terme slave « robota », signifiant « corvée ». Quelques années plus tard, le cinéaste Fritz Lang reprend le mot « robot » pour désigner les êtres mécaniques de son film « Metropolis » (1927). À partir des années 1940, Isaac Asimov, auteur de science-fiction, popularise les robots, notamment avec son roman « Les Robots ».
Tout un art !
Si les scientifiques mettent parfois au point des robots apportant une réelle plus-value (en médecine notamment), certains, dont ceux de l’institut de recherche Idiap spécialisé dans l’intelligence artificielle, ont des préoccupations moins… vitales. Ainsi, en octobre dernier, un robot servant de la raclette a été présenté à la Foire du Valais à Martigny, en Suisse ! Le geste a l’air simple. Pourtant, presser juste ce qu’il faut sur la demi-meule puis faire glisser le fromage fondu avec un couteau jusque dans l’assiette n’est pas toujours aisé. Précision, fluidité et savoir-faire sont importants. Or, un robot en est désormais capable.
« Grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle, le bras robotique est en mesure de reproduire les gestes en les adaptant aux circonstances, comme dans ce cas avec un fromage plus ou moins entamé ou disposé différemment », a expliqué Sylvain Calinon de l’Idiap. Preuve qu’en Suisse, la raclette est sacrée, le canton du Valais a soutenu financièrement cette recherche « scientifique ».
À la recherche de vie extraterrestre
Une grande mission pour un petit robot d’un mètre de long ! Bruie, conçu par les ingénieurs de la Nasa, a pour objectif d’explorer les océans extraterrestres dont la surface est recouverte de glace. Avant d’entrer dans le vif du sujet, le robot aquatique, qui s’est déjà entraîné dans les lacs gelés de l’Alaska, doit d’abord passer un ultime test dans l’océan Antarctique, l’endroit sur Terre se rapprochant le plus des conditions extrêmes d’Encelade ou d’Europa (les lunes de Saturne et Jupiter) sur lesquelles il devra entrer en action.
Équipé de bouées qui le font remonter à la surface et le maintiennent contre la couche de glace, il roule alors sur celle-ci grâce à ses deux roues crantées. Avec ses caméras haute définition braquées vers le fond, il pourra transmettre des informations, telles que la présence ou non de formes de vie.
Ceci est extrait d’un article paru dans le magazine Télépro du 5/12/2019
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