«Les Petits meurtres d’Agatha Christie» : danses et chansons pour un final explosif !
Sous la forme d’une comédie musicale haute en couleur, les héros de la série «Les Petits meurtres d’Agatha Christie» disent au revoir au public ! Avant une nouvelle mouture…
Après le succès de la première période de la série – située dans les années 30, avec les enquêtes du commissaire Larosière (Antoine Duléry) et de l’inspecteur Lampion (Marius Colucci) -, la seconde version – dans les décors des fifties et sixties – fête son triomphe en beauté, avec tous ses héros !
Tout le monde est là : la journaliste Alice Avril (Blandine Bellavoir), le commissaire Swan Laurence (Samuel Labarthe) et la secrétaire Marlène Leroy (Elodie Frenck). Et pour ce final, les créateurs de la saga font un clin d’œil à un genre très prisé des Trente Glorieuses : la comédie musicale.
Répétitions intenses
Ce dernier volet intitulé «Un cadavre au petit-déjeuner» voit les trois protagonistes soupçonnés de complicité de meurtre. Sans gâcher le suspense, leurs ultimes tribulations bénéficient de chansons «à la Michel Legrand» (compositeur dont les airs ont ô combien marqué le 7e art !) et de chorégraphies-hommages aux films de Jacques Demy («Les Demoiselles de Rochefort», «Les Parapluies de Cherbourg»…) ou au récent «La La Land», oscarisé pour ses références aux plus célèbres «musicals» du cinéma.
Très investis dans cette surprise, les acteurs, y compris les seconds rôles, ont pris des cours de chant et enregistré leur voix en studio avec une coach. Puis, ils se sont attelés aux leçons de danse et aux répétitions des chorégraphies. Le tournage de ces séquences où chacun porte des costumes «en technicolor», utilise des plans d’ensemble magnifiques, semblables à ceux des grandes productions hollywoodiennes.
Samuel Labarthe sort même de sa réserve légendaire de flic bourru pour réaliser un porté (figure où le danseur soulève sa partenaire) avec Elodie Frenck qui ressemble plus que jamais à Marilyn Monroe !
Retour clin d’œil
Mais que les fans et amateurs de frissons se rassurent, les scénaristes ne négligent pas les rebondissements. L’un est de taille : Laurence, lui aussi tombé dans l’illégalité, est interrogé par un confrère sans pitié : un certain Larosière, neveu du héros central de la première période de la série ! Et c’est Antoine Duléry qui (ré)incarne ce rôle avec jubilation.
Après ces adieux réussis, la saga continuera dans une nouvelle ère, les années 70, avec les jeunes Chloé Chaudoye, Emilie Gavois-Kahn («Clem») et Arthur Dupont («Nos 18 ans»), respectivement dans les rôles d’une psychologue, d’une commissaire et d’un policier zélé.
«Cet univers sera coloré, joyeux et psychédélique», assure la productrice Sophie Révil. Et de conclure : «Notre but est de faire évoluer la série en conservant sa marque de fabrique : mélanger polar et franche comédie, hémoglobine et humour !» Tout cela sous l’œil approbateur de James Prichard, arrière-petit-fils d’Agatha Christie…
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 8/10/2020
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