«Les Petites victoires» : 2 questions à la réalisatrice Mélanie Auffret

Un des derniers rôles du regretté Michel Blanc, aux côtés de Julia Piaton © Prod.

Un film inédit à découvrir ce lundi à 20h20 sur La Une.

Entre ses obligations de maire et son rôle d’institutrice au sein du petit village de Kerguen, Alice (Julia Piaton) a des journées bien remplies. L’arrivée dans sa classe d’Émile (Michel Blanc), un sexagénaire enfin décidé à apprendre à lire et à écrire, va rendre son quotidien ingérable…

Une comédie de Mélanie Auffret.

Quand avez-vous pensé aux acteurs qui donneraient vie à cette histoire ?

Assez vite. Même si l’idée de diriger Michel Blanc était plus un rêve qu’un projet. J’étais éblouie de voir comment il s’est raconté l’histoire de son personnage : en le voyant jouer, je ne voyais pas que la scène, mais tout le destin d’Émile. Quant à Julia Piaton incroyable. Elle s’est particulièrement investie pour le rôle d’Alice, effectuant un travail de terrain aux côtés de son cousin, maire d’un petit village normand, et avec Amélie, institutrice du village du Juch, qui m’a également inspirée.

La notion de périmètre revient à plusieurs reprises dans votre film…

Les personnes en situation d’illettrisme fonctionnent grâce à un périmètre. Ils ne s’aventurent pas en dehors, ils prennent un risque en sortant de leur zone et ne connaissent pas le monde extérieur. C’est un point commun entre Alice et Émile. Émile est emprisonné dans ce périmètre alors qu’Alice, elle, s’impose de vivre dedans. Ensemble, ils vont ouvrir les frontières et découvrir de nouveaux horizons.

Cet article est paru dans le Télépro du 6/2/2025

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