Les montagnes russes des audiences de «Better Call Saul»

Les montagnes russes des audiences de «Better Call Saul»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Le spin-off de «Breaking Bad» signe un départ contrasté sur l’antenne de la chaîne câblée américaine AMC.

Extraire un personnage secondaire d’une série culte pour le parachuter sur le devant de la scène : l’équipe de feu «Breaking Bad» ose un pari inédit dans l’histoire de la télévision américaine.

Relayé par Netflix chez nous, «Better Call Saul» raconte la mutation de Jimmy McGill, le juriste tâcheron, en Saul Goodman, l’avocat flamboyant de toutes les magouilles.

Pari relevé ?

Diffusé sur la chaîne câblée américaine AMC le dimanche 8 février 2015, le premier épisode a rassemblé 6,9 millions de téléspectateurs. Soit le meilleur démarrage pour un nouveau show relayé par le réseau câblé US !

Le lendemain, douche froide… «Better Call Sau » a perdu la moitié de son audience le lundi 9 février 2015 à l’occasion de la diffusion du deuxième épisode.

Pas d’affolement , 3,4 millions de téléspectateurs constituent un chiffre plus que satisfaisant pour la chaîne, qui a commandé de longue date une deuxième saison.

Comment expliquer une telle chute ?

Le dimanche, le futur avocat véreux avait bénéficié d’une rampe de lancement royale.

Programmée juste après le retour de «The Walking Dead», la première de «Better Call Saul» avait largement pioché dans les 15,6 millions de personnes qui venaient de suivre les nouvelles aventures de Rick et sa bande en lutte contre les morts-vivants.

Georges Lekeu

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