Les Misérables

Les Misérables

Une adaptation soignée de la comédie musicale à succès, avec une distribution superbe.

La comédie musicale de Claude-Michel Schönberg et consorts, inspirée du célèbre roman de Victor Hugo, a connu un succès fou, à Londres notamment, où la crème des producteurs locaux s’est intéressée à sa transposition à l’écran.
Pour l’occasion, une distribution de grande classe a été réunie, avec Hugh Jackman dans le rôle du forçat généreux Jean Valjean, Russel Crowe dans celui de son ennemi juré (Javert), Helena Bonham Carter et Sacha Baron Cohen en époux Thénardier, Anne Hathaway en Fantine et Amanda Seyfried en Cosette !
Tout ce beau monde jouant le jeu avec engagement dans une superproduction riche en spectacle et en émotions contrastées. Loin d’Hugo, parfois, mais près du cœur ! Un film auquel le public anglo-saxon va sans doute faire un triomphe. Dans le genre du drame musical, rarement réussi au cinéma, ces «Misérables» font très fort.

Drame/musical de Tom Hooper (Grande-Bretagne, 2012, 152 min), avec Hugh Jackman (Jean Valjean), Russell Crowe (Javert) et Sacha Baron Cohen (Thénardier).

Goodbye Morocco

Lubna Azabal une fois de plus formidable, dans un personnage de femme de caractère comme les aime Nadir Moknèche.
Le personnage de Dounia s’inscrit à merveille dans la lignée d’héroïnes rebelles filmées par le réalisateur franco-algérien Nadir Moknèche («Viva Laldjérie», «Délice Paloma»).
Cette jeune femme vit à Tanger, au Maroc. Elle a bravé les interdits en divorçant, puis en se mettant en ménage avec un étranger, un architecte serbe responsable d’un chantier dont Dounia gère le personnel. Ne pouvant récupérer la garde de son jeune fils, vu sa relation avec un non-musulman, elle devra faire face à des événements dramatiques, devant lesquels son courage trouvera à s’exprimer…
Un film fort, aux allures de thriller à résonances multiples. Après «Incendies», Lubna Azabal y trouve un nouveau rôle majeur.

Drame de Nadir Moknèche (France/Maroc, 2012, 98 min), avec Lubna Azabal (Dounia Abdallah), Rasha Bukvic (Dimitri Barbarossa) et Faouzi Bensaïdi (Ali).

Le Monde nous appartient

Les destins croisés de deux jeunes hommes au cœur d’un film superbe et profondément émouvant.
Deux vies, deux jeunes vies ? Deux garçons qui ne se connaissent pas, et dont pourtant les chemins vont se croiser, faisant basculer leur destin. Car un des deux va mourir, et l’autre l’aura tué…
Beau sujet que celui du nouveau film de Stephan Streker. Le réalisateur bruxellois révèle pleinement son talent pour le style (la forme est superbe) et pour l’émotion (qu’il bride mais rend très prenante). Les jeunes Vincent Rottiers, intense en diable et qu’on a vu récemment dans «Renoir», incarne Pouga. Ymanol Perset, une révélation, joue Vincent.
Olivier Gourmet et Reda Kateb, les invités de marque, ainsi que la musique d’Ozark Henry sont les autres atouts de ce film à découvrir d’urgence.

Drame de Stephan Streker (Belgique, 2012, 88 min), avec Vincent Rottiers (Pouga), Olivier Gourmet (le père) et Ymanol Perset (Julien).

Autres sorties

Lore

Drame/thriller/guerre de Cate Shortland (Angleterre/Australie/Allemagne, 2012, 108 min), avec Saskia Rosendahl, Kai Malina et Ursina Lardi.

Très bon

Touristes

Comédie de Ben Wheatley (Angleterre, 2012, 89 min), avec Steve Oram, Alice Lowe et Eileen Davies.

Savoureux

Gambit

Comédie de Michael Hoffman (États-Unis, 2012, 89 min), avec Colin Firth, Cameron Diaz et Alan Rickman

Sympa.

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