Vendredi dernier sur l’antenne de Proximus 11, le journaliste s’est emporté contre les supporters mauves qui ont provoqué l’interruption de Saint-Trond/Anderlecht en balançant des fumigènes.
Évidemment, ces propos ont immédiatement suscité la polémique, et Marc Delire s’est pris une volée d’insultes, via notamment les réseaux sociaux.
L’AFSA, la fédération francophones des supporters d’Anderlecht, a exigé des excuses publiques. Ce que le journaliste se refuse à faire.
Cette semaine dans le magazine Télépro, à travers la chronique qu’il tient chaque semaine sur l’actu footballistique, il a tenu malgré tout à nuancer ses propos, en évoquant les raisons de sa colère.
Il écrit : «Si le terme « macaque » utilisé pour décrire la petite partie des supporters bruxellois bêtement heureuse d’avoir réussi à interrompre le match peut paraître excessif et inapproprié, il ne fait que traduire maladroitement le ras-le-bol général des amateurs de foot de voir trop souvent leur sport favori sali par des comportements inacceptables.»
«Jets de pétards dangereux et fumigènes, chants racistes et dégradations de matériel, la banalisation de tels agissements est insupportable», poursuit-il. «En Belgique, plus personne ne s’émeut d’une rencontre arrêtée ; c’est à peine si on relève encore les explosions hebdomadaires sur nos terrains de foot.»
«C’est aussi le sentiment d’impunité qui m’a sans doute amené à dévier vers la polémique», reconnaît-il. «En près de trente ans de carrière, je n’ai jamais été un anti ou un pro mauve, rouge, bleu, jaune ou vert. En revanche, jusqu’à la fin et même après, je resterai un adversaire de la bêtise humaine et un défenseur des vraies valeurs du foot : le sport et la fête.»
En guise de conclusion, il livre son seul regret dans cette affaire. Lequel ? Découvrez-le dans le magazine sorti en librairies ce mercredi !
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