«Les Icônes du crime» (Tipik) : les serial killers font trembler la télé
Norman Bates, Dexter, Hannibal Lecter… Gros plan sur trois icônes du crime qui ont conquis le petit écran.
Aussi fascinante qu’effrayante, notre attirance pour les psychopathes de fiction est presque dérangeante. Pourquoi sommes-nous donc séduits par ces personnages qui n’ont rien d’enviable ? Mardi à 20h35 sur Tipik, deux documentaires reviennent sur deux «Icônes du crime», Norman Bates et Hannibal Lecter.
Le psychotique Norman Bates
1959. Robert Bloch, écrivain à succès, donne naissance à un chef-d’œuvre de la littérature américaine : «Psychose». Par la même occasion, il crée un personnage glaçant nommé Norman Bates, inspiré du tueur en série et voleur de cadavres, Edward Theodore Gein. Devenu mythique par l’adaptation d’Alfred Hitchcock et l’interprétation d’Anthony Perkins en 1960, le psychopathe continue de captiver le monde entier.
Cinquante ans après, les téléspectateurs découvrent Norman Bates adolescent dans la série «Bates Motel» (2013-2017). Cette adaptation développe les jeunes années du psychopathe en devenir ainsi que la relation, fusionnelle et conflictuelle, qu’il entretient avec sa mère oppressive.
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Dexter Morgan, tueur de criminels
Incapable de ressentir la moindre émotion, l’expert médical Dexter Morgan est un effroyable tueur en série. Enfant, il assiste à l’assassinat de sa mère et, dès lors, développe des pulsions meurtrières. Recueilli par l’inspecteur de police Harry, Dexter apprend à canaliser ses pulsions sur des criminels ayant échappé à la justice.
Très populaire aux États-Unis et outre-Atlantique, la série compte au total huit saisons, soit 96 épisodes ! Clôturée en septembre 2013, «Dexter» renaîtra de ses cendres en automne 2021. En effet, la chaîne américaine Showtime a annoncé le retour du serial killer pour au moins dix épisodes. Si aucune intrigue n’a été dévoilée, une chose est sûre, Michael C. Hall reprendra son rôle culte.
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Hannibal Lecter, fin gourmet
Protagoniste de la série de romans de Thomas Harris, Hannibal Lecter connaît un succès fulgurant avec l’adaptation de Jonathan Demme, «Le Silence des agneaux». En 2013, l’analyste, friand de chair humaine, connaît un autre succès, mais cette fois en série.
Coproduit par l’écrivain Thomas Harris et Bryan Fuller, «Hannibal» retrace les enquêtes de l’agent spécial Will Graham, dont le suivi psychologique est confié au Dr Hannibal Lecter. Entre eux se développe une relation étrange. L’agent n’est pas au courant que son docteur est le meurtrier n° 1 à Baltimore… Après trois saisons riches en bains de sang, la série s’est arrêtée sur la NBC. Elle devrait renaître de ses cendres sur Netflix, où Bryan Fuller pourra donner satisfaction aux fans abattus après l’annulation en 2015.
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Le péché mignon de Netflix
«Grégory», «Parole de tueur», «Don’t Fuck with Cats : un tueur trop viral» ou dernièrement «L’Affaire Watts : chronique d’une tuerie familiale», le géant du streaming américain est le spécialiste des productions inspirées de faits réels criminels. Les abonnés de Netflix en sont tellement dingues que cela en devient même glauque… Voyeurisme, besoin d’adrénaline, intérêt pour la psychologie du tueur, multiples sont les raisons de cette fascination pour le «true crime» («vrai crime»).
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 22/10/2020
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