«Les Hirondelles de Kaboul» : une fable tristement actuelle

Une œuvre poignante, mais aussi poétique © Prod
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

Adaptation du roman éponyme de Yasmina Khadra, «Les Hirondelles de Kaboul» plonge au cœur de la réalité afghane, sous le régime des talibans, à la fin du XXe siècle. À voir ce mercredi à 20h20 sur Arte.

Les réalisatrices Zabou Breitman et Éléa Gobbé-Mévellec expliquent pourquoi elles ont fait le choix de l’animation. «Des acteurs n’avaient pas leur place. Et de quel droit aurait-on pris la parole en tournant un film en prises de vues réelles à Kaboul ? Nous avons choisi un angle tout à fait autre.»

De vrais comédiens, en costumes, ont tourné les scènes et ont enregistré la bande-son. Le tout pour faciliter le passage à l’animation. «Tout est retransmis», poursuit Zabou Breitman, «comme les soupirs, les toux, les raclements de gorge.»

Le résultat peut sembler léger avec son animation à l’aquarelle. Mais le sujet est poignant et tristement actuel. Plusieurs personnages sont ainsi mis en scène, dont Atiq, reconverti en gardien de prison. Son épouse est malade et il ne cautionne pas le régime taliban. Il sera pourtant forcé de torturer les détenus…

Cet article est paru dans le Télépro du 13/10/2022

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