«Les Heures sombres» : la métamorphose de Gary Oldman en Winston Churchill

Gary Oldman a été récompensé de l’Oscar du Meilleur acteur en 2018 pour sa performance © Isopix

Loin d’être un biopic conventionnel, le brillant film de Joe Wight croque Winston Churchill lors d’un moment crucial de l’Histoire. À voir ce lundi à 20h40 sur La Une.

Ces «heures sombres» sont celles que vit le Premier ministre, fraîchement nommé, face à ses opposants politiques et au sein même de son parti. Le scénario s’articule autour de trois discours qu’il a prononcés en mai et juin 1940 à la Chambre des Communes. Il dévoile comment les Britanniques, sous son impulsion, se sont progressivement tournés vers la voie de la résistance, refusant de se soumettre aux volontés d’Adolf Hitler.

Pour se glisser dans la peau de ce personnage impressionnant, bon vivant, colérique, exubérant et fumeur invétéré de cigares, Gary Oldman n’a reculé devant aucun sacrifice. Il avait déjà incarné au cinéma le punk Sid Vicious, Beethoven et Lee Harvey Oswald.

Cette fois, l’acteur a contacté lui-même le Japonais Kazuhiro Tsuji. Ce dernier est un spécialiste du maquillage, des postiches et prothèses («Benjamin Button», «The Mask»). Lassé par l’industrie du cinéma, il s’était éloigné des plateaux. Kazuhiro a quitté sa retraite pour Gary Oldman. Sur le tournage, le comédien a passé cinq heures par jour au maquillage. Auparavant, il s’était entraîné à s’approprier la voix et la gestuelle de Churchill. À l’écran, le résultat est épatant.

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 21/5/2020

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