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«Les Folies fermières» : 3 questions à Jean-Pierre Améris
Un film à découvrir ce samedi à 21h05 sur France 3.
Pour sauver son exploitation de la faillite, un jeune paysan du Cantal monte un cabaret à la ferme. Le spectacle sera sur scène et dans l’assiette, avec les produits locaux. Il est sûr que ça va marcher ! Ses proches sont plus sceptiques…
Une comédie de Jean-Pierre Améris avec Alban Ivanov, Sabrina Ouazani et Michèle Bernier.
Quand avez-vous découvert l’histoire des «Folies fermières» ?
En janvier 2018, je suis tombé sur un reportage consacré à David Caumette. Son récit a résonné en moi comme une évidence : j’allais en faire un film. Trois semaines plus tard, ma productrice et moi nous nous rendions dans le Tarn pour rencontrer David.
Qu’est-ce qui vous touchait dans cette aventure ?
L’homme d’abord, et sa façon de répondre à la situation difficile dans laquelle se trouvait son exploitation par une idée aussi fantaisiste que celle de la création d’un cabaret. Il a une idée fixe, beaucoup d’obstacles à surmonter et n’en démord pas. C’était un vrai personnage de cinéma ; un opiniâtre comme je les adore. Les moments d’accablement qu’il a traversés m’ont beaucoup ému.
Ce film, c’est aussi la rencontre de deux mondes étrangers l’un à l’autre…
Oui, il ne s’agissait pas seulement de dépeindre la condition du milieu paysan, mais une petite collectivité de gens éloignés, agriculteurs et artistes, d’origines et de physiques disparates; de filmer leur rencontre avec les a priori terribles qu’elle suscite. Un mélange complexe et passionnant.
Cet article est paru dans le Télépro du 13/2/2025
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