Les Diables Rouges dopent les recettes publicitaires de la RTBF !

Les Diables Rouges dopent les recettes publicitaires de la RTBF !

Les bons résultats de notre équipe nationale de football sont une aubaine pour la chaîne publique. La Coupe du Monde au Brésil rapporte deux fois plus que les éditions antérieures.Et lorsque les Belges jouent, c’est même quatre fois plus !

Les candidats annonceurs se bousculent au portillon de la RTBF

Avec plus de 80 % de parts de marché sur La Une quand les Diables jouent, les annonceurs ne se font pas prier pour être présents dans les écrans publicitaires de la RTBF.
Selon la loi de l’offre et de la demande, les tarifs des pages de pub diffusées avant et après les matches, ainsi qu’à la mi-temps, ont été revus à la hausse. En règle générale, les prix sont deux fois supérieurs au moment des matches, et multipliés par quatre lorsque ce sont les Belges qui jouent.
Exemple avec un simple spot de 30 secondes. En temps normal, il coûte entre 5 à 7.000 euros à un annonceur. Lors de la finale du 13 juillet prochain, il vaudra environ 15.000 euros. Et si les Diables y participent, il faudra signer un chèque de 30.000 euros !

Tous les espaces pubs sont vendus !

Il n’a pas échappé aux téléspectateurs avertis que lors du match Belgique/USA, les écrans étaient bien remplis, au point que, même après minuit, dans les prolongations, la RTBF avait placé des écrans lors de la mini-pause de la mi-temps. La RMB confirme que pour les rencontres engageant la Belgique, les écrans ont un taux de remplissage à presque 100 %. «C’est du jamais vu», se réjouit-on à la RMB, la régie publicitaire de la chaîne publique.

Et en France ?

À titre de comparaison, sur TF1, si les Bleus vont en finale, un annonceur devra débourser 358.000€ bruts, les 30 secondes (150.000€ pour un match sans équipe de France) pour être vu par près de 20 millions de Français. Lors d’un match de poule du genre Angleterre/Italie, TF1 ne demandait que… 6.000 € (avant négociations).

Y a-t-il vraiment un bénéfice à long terme ?

Il est encore trop tôt pour dresser un bilan financier de la Coupe du Monde 2014 au Brésil. Ce ne sera qu’à la fin de l’année que l’on pourra véritablement estimer si la compétition a permis un accroissement des investissements publicitaires sur la RTBF, ou si ceux-ci ont simplement été déplacés d’une autre période de l’année vers la compétition footballistique. Une seule certitude, «la recette de cette édition du Mondial est environ deux fois supérieure à la recette des éditions antérieures», conclut la RMB.
Les Diables Rouges auront véritablement donné le sourire à beaucoup de monde, cet été !

Pierre Bertinchamps

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