«Les Choses simples» : 2 questions au réalisateur Éric Besnard
Un film à découvrir ce lundi à 20h20 sur La Une.
Vincent (Lambert Wilson) est un célèbre entrepreneur à qui tout réussit. Un jour, une panne de voiture sur une route de montagne interrompt sa course effrénée. Pierre (Grégory Gadebois), qui vit à l’écart du monde moderne au milieu d’une nature sublime, lui offre l’hospitalité. La rencontre entre ces deux hommes que tout oppose va bouleverser leurs certitudes respectives… Une comédie d’Éric Besnard, à qui l’on doit notamment «Délicieux» et «Louise Violet».
Pourquoi vouliez-vous tourner de nouveau avec Grégory Gadebois ?
Parce que c’est un acteur exceptionnel ! Il me donne envie d’écrire des rôles à chaque fois différents pour aller explorer certaines couleurs de sa palette. Et puis Grégory a un rapport à l’enfance qui est merveilleux et une faculté incroyable de laisser paraître ses fragilités.
Votre film prône le retour à l’essentiel…
Il traite du rapport à la vie. Qu’est-ce qu’une vie réussie ? Vaut-il mieux performer ou contempler ? On peut être, à degrés divers et à différents passages de notre vie, celui qui est compétitif, ancré dans son époque, avide de reconnaissance auprès de ses pairs. Puis, on peut faire un pas de côté, décider qu’on a du temps, réfléchir à la vie et estimer qu’on a, finalement, besoin de peu. Personne n’est tout à fait Elon Musk ou moine bouddhiste vivant près du mont Fuji. J’aimais l’idée de personnifier ces états d’âmes et les mettre face-à-face…
Cet article est paru dans le Télépro du 28/11/2024
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