Ce samedi soir à 22h25, Arte dévoile les pouvoirs insoupçonnés des algues. Un documentaire nous affirme que celles-ci seront l’aliment et le carburant de demain.
Et si l’on mangeait des algues ? La pratique est très commune en Asie. On connaît les feuilles de nori, utilisées dans les makis et les sushis. Le wakamé et le kombu sont également très présents dans la cuisine nipponne. Les Japonais consomment en moyenne 9 kilos d’algues par an, soit l’équivalent des carottes ou des tomates chez nous. Pour les Chinois ou les Coréens, les algues sont un légume parmi d’autres.
En Europe, mis à part quelques burgers aux algues, leur consommation est assez faible. Offre limitée… Sur les 4 à 500.000 espèces qui existent de par le monde, seules 24 sont autorisées à la consommation humaine par l’Union européenne. Et sont surtout utilisées dans les additifs alimentaires. Agar-agar, alginates, carraghénanes… sont d’excellents épaississants et gélifiants, numérotés de E401 à E407 sur les étiquettes. Certaines algues, comme la spiruline, sont également présentes dans les compléments alimentaires. Car elles sont très riches en vitamines, minéraux et oligo-éléments, mais surtout en protéines. Leur valeur nutritionnelle est exceptionnelle. Elles pourraient donc s’avérer bien utiles à l’horizon 2050, quand la planète devra nourrir 9 milliards de personnes…
Mais l’algue pourrait aussi être le combustible du futur. Alors que les biocarburants montrent leurs limites, l’algocarburant fera-t-il mieux ?
Extraits d’un article paru dans Télépro du 02/07/2020