Pour clore cinq saisons d’«Un jour dans l’Histoire», La 1ère lance une bibliothèque interactive et ludique reprenant 1000 séquences de l’émission.
L’Histoire n’est pas la matière préférée des élèves à l’école. Et pourtant, les émissions historiques remportent un joli succès tant en France qu’en Belgique. C’est sans doute la façon de la présenter et de la raconter qui fait la différence. C’est le cas sur La 1ère, avec «Un jour dans l’Histoire» de Laurent Dehossay. En cinq ans, la tranche (13h30/14h30) a gagné 62% de parts de marché.
Fort de ce succès, la RTBF s’est penchée sur un moyen simple de mettre en valeur le millier de séquences propres (généralement avec un invité expert) du programme. Avec les équipes de iRTBF, une ligne du temps interactive a été lancée, ce mercredi, sur le nouveau site : «1000 jours dans l’Histoire».
Divisée en cinq grandes parties (comme les cinq périodes de l’Histoire), elle permet de retrouver facilement un son, et tous ceux qui lui sont liés. Au fur et à mesure de l’évolution du site, des recherches plus thématiques seront également possibles. Aujourd’hui, ce sont 400 heures de programmes qui ont été archivées (soit 965 séquences) avec l’aide de la Louvain School of Management.
En radio, «Un jour dans l’Histoire» est une fiérté pour la RTBF. Tout d’abord pour le public qu’il draine, et pas forcément un public âgé. Les séquences servent aussi de support pour les étudiants. Et plus de la moitié de la collection propose des séquences liées à l’Histoire de notre pays. «Et dès qu’on parle de nos régions, les réactions se font plus vives sur les réseaux sociaux», nous souffle-t-on.
«1000 jours dans l’Histoire» est un «océan immense» tout comme la version radio qui revient sur des thèmes déjà abordés, mais avec un angle différent (comme les sujets sur Cléopâtre, Marx,…). «L’Histoire n’est pas figée», conclut Corinne Boulangier, directrice de la station. Les séquences qui sont actuellement diffusées en radio (et celles à venir), seront ajoutées dans les mois qui viennent.
Le concept fait également office de laboratoire de ce qui peut être proposé pour rendre les archives des programmes de la RTBF plus sexy sur le web. Quand on peut joindre l’utile à l’agréable…
Pierre Bertinchamps
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