«Le Tueur de l’ombre» (Arte) : un sociopathe incontrôlable

Les polars nordiques ont la cote et celui-ci ne déroge pas à la règle © Arte

En 2007, «The Killing» ouvrait le bal des polars scandinaves à succès. Ce jeudi à 20h55, avec «Le Tueur de l’ombre», Arte nous invite à nous cramponner au canapé !

Dans la banlieue de Copenhague, Julie, 17 ans, disparaît en rentrant de la fête de son lycée. L’inspecteur Jan Michelsen (Kenneth M. Christensen) et son équipe enquêteront six mois sans trouver de piste. Jan finit par reprendre tous les dossiers de disparitions non élucidées depuis les années 1980. Il découvre bientôt le squelette d’une autre jeune fille, évanouie dans la nature en 2008. Il relève plusieurs similitudes entre les deux affaires qu’il relie à un même auteur. Une criminologue et psychologue, Louise Bergstein (Natalie Madueño), est appelée en renfort pour confirmer sa théorie…

Ina Bruhn a construit en huit épisodes une intrigue complexe, à la tension maîtrisée de bout en bout. La scénariste danoise avait reçu deux consignes de la part de la société de production. «D’abord, donner d’emblée au spectateur l’identité du tueur, afin d’axer le développement de l’enquête sur la dimension psychologique du récit. On ne se pose ainsi pas la question de qui a tué, mais pourquoi ? Ensuite, écrire une histoire qui fasse peur. Je suis partie de ce qui m’effraie le plus au monde… Jusqu’à présent, je n’avais jamais écrit quelque chose d’aussi sombre», a-t-elle confié.

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 3/9/2020

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