Jacques Gamblin et André Dussolier se retrouvent dans ce film à découvrir ce mardi à 20h30 sur La Trois.
1920. Georges Clemenceau vient de perdre l’élection présidentielle face à Paul Deschanel, un idéaliste qui veut changer le pays. Mais un soir, ce dernier tombe d’un train et se volatilise. Une occasion en or pour Clemenceau…
Un film de Jean-Marc Peyrefitte (2022), avec André Dussollier dans le rôle de Clemenceau et Jacques Gamblin en Deschanel.
Jacques Gamblin, qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à ce film ?
Tout, en réalité ! Le personnage, le récit, l’écriture, les dialogues, la découverte d’un personnage que l’Histoire n’a pas forcément retenu, d’autant que son «règne» a été très court. On ne sait presque rien de Deschanel. Les livres d’Histoire l’ont oublié, c’était pourtant un grand humaniste qui a eu des idées très en avance sur son temps.
Il a été pris pour un fou par ses contemporains…
Oui, parce qu’il ne rassurait personne. Un homme en avance fait peur. C’est très facile de considérer que les gens sont dingues quand ils avancent des idées auxquelles personne n’a songé. Or presque tout ce qu’il a proposé à l’époque s’est concrétisé par la suite et il y a encore quelques bonnes idées que certains politiques d’aujourd’hui caressent du regard.
Vous n’aviez pas donné la réplique à André Dussollier depuis «Les Enfants du marais»…
Il est méconnaissable. Une superbe composition. On avait très peu de scènes ensemble, mais j’ai été très heureux de le recroiser et de vivre ces quelques moments avec lui. Je les ai savourés comme des cadeaux, comme des cerises sur le gâteau de l’Histoire.
Cet article est paru dans le Télépro du 13/2/2025
