Le sortilège Avada Kedavra frappe la possibilité d’une série adaptée de la saga «Harry Potter»

Rangez vos Nimbus 2000 et votre cape d’invisibilité, l’annonce d’une série Netflix basée sur les aventures du plus célèbre des sorciers à lunettes n’était pas plus réelle que l’apparence que prend un épouvantard. Sauf que pour le coup, certains auraient aimé y croire !

Ce week-end, le monde des Potterheads a tremblé… Le compte Twitter «Citations Du Cinéma», tout de même suivi par 188.000 personnes et spécialisé dans les répliques de films, a lâché une véritable bombe : «Une série Harry Potter pourrait voir le jour sur Netflix», le tweet étant accompagné d’une affiche annonçant la sortie pour Noël 2020.

Une série Harry Potter pourrait voir le jour sur Netflix pic.twitter.com/vzzIpDaHAV

— Citations Du Cinéma (@CitationsCinema) 18 novembre 2017

Quatre mille partages et pas moins de six mille like plus tard, il a bien fallu se faire une raison : coup de pub ou sortilège de l’Imperium lancé par «Vous-savez-qui» pour nous mettre dans tous nos états, «Citations Du Cinéma» a menti. D’après le site du Monde, Netflix n’a pas plus de série prévue sur Harry Potter qu’Hermione n’a de mauvaises notes. Et la soi-disant affiche n’est qu’un montage réalisé à partir d’un cliché du photographe américain Bobby Sager. Il n’y a d’ailleurs pas besoin de connaître tous les films par cœur pour se rendre compte que la cicatrice que présente notre sorcier préféré sur la photo n’a rien à voir avec l’éclair auquel nous étions habitués…

De quoi s’occuper

En 2015 déjà, un fan questionnait J.K. Rowling sur la possibilité d’une série ayant pour cadre l’univers de Poudlard. L’auteur de la deuxième saga la plus rentable du cinéma (après celle de l’univers Marvel) s’était amusée de cette hypothèse : « uste après l’opéra Harry Potter, Potter-on-Ice et une version chorégraphiée des Contes de Beedle le Barde #NotActuallyHappening».

Il faut dire qu’entre les sept livres (huit en comptant la suite théâtrale «Harry Potter et l’enfant maudit», actuellement en représentation à Londres) et les huit films adaptés de la saga, Touffu ne savait déjà plus où donner de ses têtes. D’autant plus qu’à côté des films, il existe une multitude d’autres adaptations : les zones du «Wizarding World of Harry Potter» dans les parcs Universal d’Orlando, d’Hollywood et d’Osaka ou encore la visite des Warner Bros Studios à une heure de Londres. Sans oublier, l’exposition itinérante (de passage chez nous entre juin 2016 et janvier 2017, actuellement à Madrid), les jeux de société, les jeux vidéo, les innombrables produits dérivés ou encore Pottermore, le site web proposé par J.K. Rowling consacré à l’univers magique des sorciers. Bref, si vous avez déjà lu et relu tous les romans, les possibilités de s’évader du territoire des Moldus sont infinies.

Encore au cinéma

Il n’y aura donc pas de série sur Harry Potter. Mais cela ne signifie pas que nous n’avons plus rien à nous mettre sous la dent (de Basilic). En plus des huit films directement adaptés de la saga littéraire, cinq autres longs métrages sont prévus, qui ne seront «ni un préquel ni une suite, mais une extension du monde des sorciers» comme l’avait annoncé J.K. Rowling sur sa page Facebook le 12 septembre 2013. Ceux-ci auront pour nouveau héros, Norbert Dragonneau, auteur du manuel «Vie et habitat des animaux fantastiques», utilisé par tous les petits sorciers de Poudlard. Le premier opus, «Les Animaux fantastiques», est sorti en 2016. Et les premières images de la suite ont été révélées la semaine dernière, accompagnées du titre officiel : «Les Crimes de Grindelwald». Le film est attendu pour le 16 novembre 2018 aux États-Unis. J.K. Rowling n’a donc pas dit son dernier mot, et on lui tire notre choixpeau !

Juliette Rousseau, qui attend toujours sa lettre d’admission à Poudlard