Le (Roi) Lion est vivant ce soir
AB3 rediffuse l’un des plus beaux classiques d’animation Disney. À ne pas rater samedi à 20h30 sur AB3.
«Hakuna matata». Une mélodie envoûtante et inoubliable pour un film d’animation de légende. «Le Roi Lion», grand succès de l’année 1994, n’était, pourtant, pas du tout voué à atteindre le triomphe qu’on lui connaît à travers le monde et les générations. Retour sur l’origine du dessin animé aux multiples Oscars et Golden Globes.
Une production qui doute
En 1993, Disney est au summum de sa notoriété. Après les triomphes successifs de La Petite Sirène, de La Belle et la Bête et d’Aladdin, la société ne croyait pas en ce film qui n’exploitait, dans son histoire, aucun personnage humain. Et même avec une bande originale signée Elton John, la firme préférait se concentrer sur Pocahontas, autre futur grand succès des années 1990. C’est pourquoi Le Roi Lion fut confié à des producteurs de séries B pour mettre en boîte le projet.
Un record longtemps roi
À sa sortie en novembre 1994, Le Roi Lion dépasse toutes les attentes. Il enregistre, pour 79,3 millions de dollars de budget, presque 1 milliard de dollars de recettes au box-office mondial. Un record jamais atteint pour un film d’animation et qui perdurera pendant 20 ans jusqu’à La Reine des neiges en 2014.
Mais avant ce film, Disney savait qu’elle détenait une perle entre ses mains avec Le Roi Lion. Une comédie musicale, toujours jouée aujourd’hui, est créée en 1997 et même les VHS de l’époque s’écoulent à vitesse grand V avec, en seulement cinq jours, 1 million d’exemplaires vendus en France. Deux suites au dessin animé suivront en 1998 et 2004.
Des polémiques 2.0
Plusieurs années après la sortie du film, des controverses sont apparues sur le dessin animé des studios Disney. On lui reprochait, par exemple, de référencer des allusions à la propagande nazie avec la scène des hyènes lorsque le méchant Scar chante «Soyez prêtes». Ou encore l’apparition du mot «SEX» lorsque Simba s’écroule sur un tas de graines et de poussières s’envolant dans les airs. Fort heureusement, Disney a pris soin de supprimer ces éléments dans le film en prises de vues réelles sorti en juillet dernier.
Une théorie pas si bête
Le «cycle de la vie» représenté dans le film évoque la stabilité d’un écosystème florissant et juste pour la faune et la flore. Mais lorsque Scar monte sur le trône, le territoire sauvage se transforme en terre déserte et sèche avant de redevenir fertile et vert après la chute du vilain. Pour beaucoup de fans du film, ce n’est pas simplement une coïncidence mais bien une démonstration du père décédé de Simba qui décide, depuis les cieux, de ne pas faire tomber la pluie si son fils ne se retrouve pas sur le trône. À vos pronostics !
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