Le procès de Stéphane Plaza renvoyé au 9 janvier
Le procès de l‘animateur vedette de télévision et agent immobilier Stéphane Plaza, qui devait comparaître mercredi devant le tribunal judiciaire de Paris pour des violences sur deux anciennes compagnes, a finalement été renvoyé au 9 janvier prochain après des heures d’examens procéduraux.
Stéphane Plaza, 54 ans, ne s’est pas présenté à l‘audience, contrairement aux deux plaignantes, en raison, selon ses avocats, de « fragilités psychologiques ». Le tribunal a ordonné qu’il soit présent à l‘audience de renvoi et a demandé une contre-expertise psychiatrique pour évaluer son état de santé.
Selon un certificat médical, cité à l’audience et datant du 22 août, l‘animateur souffre « d’angoisses massives, d‘idées noires et de troubles du sommeil ». Selon le praticien qui l‘a examiné, une « hospitalisation en milieu protégé serait une option favorable ».
Dès le début de l‘audience, les conseils de M. Plaza, Mes Hélène Plumet et Carlo Alberto Brusa, ont défendu deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) portant l’une sur les conditions dans lesquelles leur client a été renvoyé devant le tribunal et l’autre sur la notion d‘incapacité totale de travail (ITT). Après en avoir délibéré pendant un peu plus de deux heures, le tribunal a décidé de ne pas transmettre ces QPC à la Cour de cassation, estimant qu‘elles étaient « dépourvues de caractère sérieux ».
Les avocats des deux plaignantes, Mes Benjamin Chouai et Clotilde Lepetit, ont dénoncé les « mesures dilatoires » de la défense pour empêcher le procès. « L‘objet de ces QPC est que le procès ne se tienne pas », s‘est notamment insurgé Me Chouai.
Me Plumet a assuré que son client souhaitait comparaître mais a soutenu qu‘il avait été « fragilisé » par le « lynchage médiatique » dont il aurait été l‘objet.
Me Chouai a dénoncé « le manque de courage » du prévenu.
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