«Le Petit Piaf» : deux questions à Gérard Jugnot
Un film à découvrir ce lundi à 20 h 20 sur La Une.
Dans un village de La Réunion, Nelson, 10 ans, rêve de devenir un grand chanteur et de rendre fière sa mère qui l’élève seule. Après avoir postulé à l’émission «Star Kids», il cherche un coach pour préparer son concours. Pierre Leroy, chanteur célèbre à la carrière en berne, est en tournée sur l’île. Leur seul point commun – l’amour du chant – sera-til assez fort pour les rapprocher ? Une comédie dramatique de et avec Gérard Jugnot, Marc Lavoine et Stéfi Celma. Le réalisateur répond à deux questions.
Qu’est-ce qui vous plaisait dans cette histoire ?
Elle aborde un sujet qui me tient à coeur : la transmission. Cette idée d’un type qui ne va pas bien, qui donne une leçon de vie à un gamin et qui en prend une en retour. J’avais aussi l’envie de travailler avec Marc Lavoine que je connais depuis un bout de temps grâce aux Enfoirés. Et puis j’ai fait une belle rencontre avec le petit Soan Arhimann, qui interprète le premier rôle, un gamin merveilleux, grand chanteur.
Quel regard portez-vous aujourd’hui sur ce film sorti en 2021 ?
Je le vois comme une sorte de «Choristes» à la créole ! On y retrouve cette émotion de la musique, mais aussi de la comédie et de la tendresse. J’en suis en tout cas très fier et j’ai été heureux de recevoir le prix du Public au Festival de La Baule. C’est ce que j’appelle un film «bouldum», une petite boule d’humanité qui montre la vie en mieux.
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