«Le Nouveau jouet» : 3 questions à Jamel Debbouze
Le remake du film avec Pierre Richard est à voir ce lundi à 20h20 sur La Une.
Pour l’anniversaire de son fils Alexandre, l’homme le plus riche de France, Philippe Étienne, fait ouvrir le grand magasin qui lui appartient. Alexandre choisit Sami, le gardien de nuit, comme nouveau jouet…
Une comédie de James Huth, d’après « Le Jouet » de Francis Veber (1976). Avec Daniel Auteuil et Jamel Debbouze.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à ce projet ?
J’aime le postulat de départ. Tous les gens qui ont vu « Le Jouet » à la même époque que moi rêvaient d’être dans cette voiture avec Pierre Richard et d’avoir la même chambre que ce gamin. On ne comprenait pas pourquoi il était si triste alors qu’il avait tout !
Sami, votre personnage, a du mal à assumer ses responsabilités…
Il est terrifié ! C’est compliqué pour lui d’aborder la vie, de choisir un conjoint, de faire un enfant, d’avoir un travail et de faire face à tout cela. Le monde des adultes est effrayant pour des gens comme lui – et moi ! – qui veulent rester des enfants à vie. Au fond, c’est l’histoire d’un enfant qui va apprendre à devenir adulte grâce à un enfant.
Quand Sami débarque chez Philippe Étienne, on a l’impression d’un brasier qui arrive au pôle Nord !
C’est ce qu’on a essayé de faire ! On a cherché à opposer ces deux mondes sur le plan social et sur le plan humain. C’est compliqué de dire que l’argent ne fait pas le bonheur, mais ce que je trouve intéressant dans le film, c’est que le bonheur n’est pas forcément là où on l’attend…
Cet article est paru dans le Télépro du 12/12/2024
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici