«Le Mouton noir» : duo de choc pour une flic’comédie
Arié Elmaleh, qui forme avec Sophie de Fürst un duo d’enquêteurs amusant et très singulier, dévoile l’envers du décor de leur dernier téléfilm.
Mardi à 21h10, France 3 diffuse «Le Mouton noir», un nouveau téléfilm de la collection «Rendez-vous avec le crime». L’occasion d’un rendez-vous avec Arié Elmaleh (49 ans).
Quel est le propos de ce téléfilm ?
Samson, mon personnage, enquête sur des meurtres mystérieux au sein d’une maison de retraite dans laquelle vit son père et, en même temps, cherche à retrouver la trace d’un bélier qui appartient à son ami d’enfance. Des péripéties plutôt originales !
Quel est le profil de Samson ?
C’est un inspecteur de la brigade des stups qui, suite à une infiltration qui a mal tourné, se voit contraint de se cacher dans son village natal. Ce super flic est réduit à enquêter sur des crimes de voisinage en compagnie de son amie d’enfance. Pour les deux protagonistes, cette collaboration entraine des situations de comédie cocasses et inattendues. L’idée était de faire un film où l’intrigue policière est menée par un duo de pieds nickelés composé d’un vrai flic et d’une jeune femme plutôt maladroite.
La série navigue donc entre polar et rire. Avez-vous trouvé facilement vos repères ?
Oui, parce que c’est ce qui m’a plu dans ce projet. Même si il s’agit d’un meurtre, donc un événement grave, dans une enquête policière, il y a toujours des éléments qui nous échappent, nous surprennent ou nous font rire car on a toujours à faire à de l’humain. J’aime ce ton décalé et un peu inattendu qui casse un peu les codes du polar classique. C’est presque un polar familial.
Que pensez-vous de votre partenaire Sophie de Fürst ?
Notre complicité et la joie de tourner ensemble ont été immédiates. Sophie me fait beaucoup rire. Pour moi, c’est la Jacqueline Maillan de 2024. Ce petit bout de femme aux yeux bleus, qui est une pile électrique montée sur ressort, est d’une incroyable drôlerie.
Êtes-vous satisfait de l’évolution de votre carrière de comédien ?
Oui, je suis content des rôles qu’on m’offre. Pendant des années, j’ai joué les bons copains et les jeunes adultes immatures. Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on me propose des rôles plus mûrs, correspondant à mon âge. Cette évolution est et un vrai plaisir.
Si vous n’aviez pas été comédien, auriez-vous aimé être flic ?
Oui, j’aurais adoré et je pense que j’aurais été bon car je suis un homme très instinctif, pas forcément très carré dans l’organisation, mais qui possède un sens de la débrouille, du contact avec les gens et de la psychologie humaine.
Cet article est paru dans le Télépro du 25/1/2024
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