La candidate belge du «Meilleur pâtissier» a eu chaud, la semaine dernière. Elle pensait que Cyril et Mercotte allaient lui reprendre son tablier…
Si depuis le début de l’aventure, tout roule pour la candidate originaire d’Auvelais, lors de la dernière émission (le lundi 31 octobre, sur RTL-TVI), Mélanie avait pourtant cru que ce serait sur elle que serait tombée l’élimination. Sa tarte Bourdaloue revisitée n’était pas au top, et ses Tourments d’Amour n’étaient pas en nombre avec des arabesques presque inexistantes. Heureusement, le goût a relevé les choses ! «C’était une catastrophe !», raconte Mélanie. «Dur à tous points de vue, je pensais que ce serait fini pour moi…»
De l’autre côté de l’écran, l’épreuve est vécue de façon tout autre. «C’est beaucoup plus dur que ce que je ne pensais !», confie-t-elle. «J’ai trouvé l’aventure stressante et compliquée. On a peu d’heures de sommeil entre les tournages et notre famille nous manque aussi.» Elle ajoute : «Je regardais les autres années dans mon salon, et je me disais « Ah, mais c’est facile, pourquoi elle le rate ! ». Quand on est dedans, on comprend pourquoi ça ne prend pas…»
Le péché mignon de Mélanie ? Les pâtisseries à base de caramel au beurre salé. «C’est plus pour le goût ! J’aime le caramel et la fève de tonka. Quand on m’en propose, j’ai du mal à dire « non ».» Et son gâteau préféré à pâtisser : la fameux gâteau fantastique comme celui réalisé par Sandrine Corman et Ludovic Daxhelet, pour promouvoir le programme. «Pour moi, c’est un des gâteaux les plus faciles à faire. Bien sûr, il y a les cakes aussi… mais je l’aime bien pour le côté visuel et gustatif. Je le connais par cœur…»
Sans dévoiler l’avenir de Mélanie dans le programme, la jeune femme peut déjà dire que l’émission a changé sa vie ! Mélanie a gagné en assurance et connaissance du métier de pâtissier. «Je ne l’ai pas remarqué sur le coup, c’est mon mari qui a vu la différence. Nous avons eu des cours avec les chefs sur les tournages. On en garde quelques astuces qui s’ajoutent à nos acquis. Et puis, sur place, on ose des choses. On prend énormément de risques dans « Le Meilleur Pâtissier », on se surpasse pour faire au mieux.» Pour Mélanie, c’est comme si elle venait de faire une formation d’un an !
Ses idoles sont le chef-pâtissier français Philippe Conticini, qu’elle adorerait rencontré et Christophe Michalak. Chez nous, Mélanie aime le travail de la pâtisserie Ducobu à Waterloo, et comme pâtissier, le chocolatier bruxellois, Pierre Marcolini.
À terme, Mélanie voudrait changer de métier et travailler pour un pâtissier. Avant peut-être d’ouvrir son propre salon de thé. «Aujourd’hui, la vie que je mène me plaît.» Mélanie travaille dans l’enseignement. «Depuis la fin des tournages, j’ai beaucoup de demandes sur les réseaux sociaux.» D’ailleurs, Mélanie fait profiter de son art, dans un atelier de cuisine à Namur.
Pierre Bertinchamps
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