«J’en peux plus, j’en peux plus…», marmonait Josiane Balasko, alias Nathalie Morin, en nuisette rose bonbon et chaussures de ski, après une interminable virée à la montagne… Mais nous, même 40 ans après, «Les Bronzés font du ski», on en redemande !
En 1979, un an après le premier volet dans un club de vacances, la joyeuse bande de bronzés, interprétée par la troupe du Splendid, se retrouvait pour une randonnée sur les pistes de Val d’Isère. Résultat : chutes, gags et situations cocasses à la pelle (la pelle à neige hein, pas la p’tite pelle de jardin), pour un film cultissime !
Histoire d’apporter un peu de relief à cet énième visionnage, enfilez la combinaison du parfait petit cinéphile avec ces quelques infos insolites :
Une version longue des «Bronzés font du ski», inconnue du grand public, existerait. Elle renfermerait 40 minutes inédites dans lesquelles le thème du cannibalisme serait abordé. Ces images montreraient les personnages désespérés d’être perdus dans la montagne songer à se dévorer entre eux.
Il est sur un coup, il conclut et il arrive #LesBronzésFontDuSki dimanche à 21:00 pic.twitter.com/SUEpQgjHGr
— TF1 (@TF1) 20 février 2019
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Tout aussi culte que le film, la bande originale «Just Because of You» a été composée par Pierre Bachelet et interprétée par un certain Jean-Denis Perez, accompagné d’un chœur de trois voix féminines. Ce dernier, qui à l’époque de l’enregistrement, avait perçu un cachet de 2000 anciens francs français (environ 300 €), a engagé des poursuites judiciaires trente ans plus tard, réclamant auprès de la société d’édition quelque 500.000 € de royalties et 150.000 € de dommages et intérêts. En 2015, «Just Because of You» a été réinterprétée par Gilbert Montagné dans l’album qui rend hommage à Pierre Bachelet «Nous l’avons tant aimé».
« Je sens que je vais conclure »
Ne ratez pas votre rencard avec Jean-Claude Duss dimanche soir #LesBronzésFontDuSki pic.twitter.com/bChU5StKM9— TF1 (@TF1) 21 février 2019
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Chanson toujours, avec une des scènes cultes du film où l’on entend Jean-Claude Dusse (Michel Blanc), bloqué depuis des heures sur son télésiège, siffloter et chanter pour conjurer la malchance qui le condamne finalement à sauter de plusieurs mètres de haut. «Quand te reverraiii-je, pays merveilleuuux ? Où ceux qui s’aiiiment viiivent à deux». Ces quatre vers harmonieux seront élaborés et ajoutés en postproduction car dans le scénario et sur le tournage, Michel Blanc chante en fait la célèbre chanson «Étoile des neiges», ce qui explique les similitudes dans la mélodie. Mais la production du film et les ayants droits de la célèbre chanson n’ayant pas pu s’accorder sur un prix, les réalisateurs ont misé en dernière minute sur la création originale.
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Patrice Leconte, le réalisateur de la saga des Bronzés, pensait déjà à cette suite sur le tournage du premier volet. D’abord réticents, les comédiens ont fini par accepter. En salle, «Les Bronzés font du ski» auront moins de succès, 1,3 millions d’entrées – tout de même -, soit près d’1 million en moins que «Les Bronzés». Un troisième film, «Les Bronzés à New York» aurait pu voir le jour à l’époque, mais la troupe du Splendid s’attelant à l’adaptation de leur pièce «Le Père Noël est une ordure», le projet fut abandonné.
«Les Bronzés 3» voit tout de même le jour en 2006 et s’intitule «Amis pour la vie». Patrice Leconte, le même qui, quelques années auparavant déclarait valoir «mieux que «Les Bronzés»», et après s’être excusé, en assurera là aussi la réalisation.
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