«Le Dîner de cons» : C’est Juste… juste un quiz  !

Le film aux 9,2 millions d’entrées en France a remporté trois Césars : meilleurs Acteur (Jacques Villeret), Second rôle (Daniel Prévost) et Scénario original (Francis Veber) © DR/Prod.
Alice Kriescher Journaliste

C’est une comédie incontournable du cinéma français que propose La Une ce mardi : «Le Dîner de cons» de Francis Veber. Avec ce quiz, répondrez-vous… juste ?

Film culte s’il en est, «Le Dîner de cons», avec Jacques Villeret, en mignon M. Pignon, et Thierry Lhermitte, en méchant M. Brochant, est le genre de long métrage qu’il faut absolument (re)voir en cet été maussade ! Même si l’on connaît toutes les répliques par cœur… Par cœur ? En êtes-vous certain ? Testez votre mémoire avec ce quiz. Et tentez de ne pas passer pour un…

1. Avec combien d’allumettes Pignon a-t-il réalisé sa tour Eiffel ?

A. 346.422

B. 34.422

C. 3.422

2. Qui apprend à Pignon la vraie raison pour laquelle il a été convié à ce dîner ?

A. Marlène Sasseur

B. Juste Leblanc

C. Christine, l’épouse de Pierre

3. Lorsque Pignon se fait passer pour un producteur belge, George Van Brugel, quel nom donne-t-il à sa fausse maison de production ?

A. Les Films qui ont la frite

B. Les Films du Plat Pays

C. Les Films noir-jaune-rouge une fois !

4. François Pignon est un héros de fiction récurrent créé par Francis Veber et campé par divers acteurs. Quand est-il né ?

A. En 1968, dans la pièce «L’Enlèvement»

B. En 1971, dans la pièce «Le Contrat»

C. En 1983, dans le film «Les Compères»

5. Quel acteur aurait été invité à un vrai dîner de cons et aurait inspiré la pièce puis le film de Veber ?

A. Elie Semoun

B. Jacques Brel

C. Claude Brasseur

Réponses

1. – A. «La tour Eiffel… entièrement faite avec des allumettes, 346.422 exactement !»

2. – A. Interprétée par Catherine Frot, Marlène Sasseur donne lieu à un hilarant quiproquo entre Lhermitte et Villeret. «- Il a appelé Marlène ! – C’est pas votre sœur ? – C’est son nom, Sasseur. Marlène Sasseur. – J’pouvais pas savoir, moi. Elle me dit : « C’est Marlène Sasseur.  » Avouez que c’est confusant.»

3. – B. Autre moment phare du film, le préambule de ce coup de fil nous offre ce dialogue savoureux entre Brochant et Pignon : «Il s’appelle Juste Leblanc. – Ah bon, il n’a pas de prénom ? – Je viens de vous le dire Juste Leblanc… Votre prénom c’est François, c’est juste ? Eh bien lui c’est pareil, c’est Juste.»

4. – B. «L’Enlèvement» est bien une pièce écrite par Francis Veber, mais François Pignon n’existe pas encore. Il apparaît pour la première fois dans «Le Contrat», autre pièce de Veber, sous les traits de Jean Le Poulain. En 1983, dans «Les Compères», c’est Pierre Richard qui joue le Pignon de service.

5. – C. Le restaurant parisien Castel aurait abrité de vrais dîners de cons, comme le relate Vanity Fair. «Veber apprit que Claude Brasseur avait participé sans le savoir à l’un de ces dîners, mais du mauvais côté de la table : « Ses copains lui ont avoué après. C’était à l’époque où il faisait Paris-Dakar, il suffisait de le brancher dessus, il ne décollait plus du sujet.  » Exactement comme Pignon et sa passion pour les sculptures en allumettes.» Elie Semoun a campé Pignon dans une adaptation théâtrale de la comédie «Le Placard», en 2014 ; et Jacques Brel, lui, dans le film «L’Emmerdeur», en 1973.

Cet article est paru dans le Télépro du 12/08/2021.

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