[Le conseil VOD de Télépro] Netflix parodie avec férocité les documentaires judiciaires

[Le conseil VOD de Télépro] Netflix parodie avec férocité les documentaires judiciaires
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Le service de streaming se moque de lui-même avec «American Vandal», la nouvelle série du moment.

Susceptible de condamner à mort sur base d’une preuve trafiquée, le très particulier système judiciaire américain est régulièrement ébranlé par des documentaires édifiants.

Avec les excellents «Making a Murderer» et «The Keepers», Netflix s’est engouffré avec énergie dans cette niche désormais régie par ses propres codes stylistiques et narratifs.

Au menu : une affaire troublante, des citoyens qui remuent ciel et terre pour déterrer la vérité, des témoignages poignants face à la caméra, des retournements de situation, etc.

Après avoir exploité tant et plus cette recette, le service de streaming décide aujourd’hui… de s’en moquer !

Faux documentaire mais vraie parodie, la nouvelle série «American Vandal» imagine un lycée secoué par le «crime» commis par un plaisantin armé d’une bombe de peinture.

Sur le parking de l’établissement, professeurs et élèves découvrent des représentations de pénis taguées sur les véhicules de 27 professeurs.

Les regards accusateurs se tournent immédiatement vers le turbulent Dylan Maxwell.

Alors que l’accusé clame son innocence, son camarade de classe Peter Maldonado empoigne sa caméra et commence à tourner un documentaire censé dévoiler le dessous des cartes.

Tout au long des huit épisodes, Netflix fait preuve d’une autodérision féroce.

Les grosses ficelles des docus judiciaires sont dénoncées une à une.

Georges Lekeu

Découvrez ci-dessous la bande-annonce : 

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