«Le Chardonneret» : voler de ses propres ailes

Nicole Kidman et Ansel Elgort partagent l’affiche de ce film sur le deuil et la résilience © Isopix

Best-seller mondial couronné du prix Pulitzer, «Le Chardonneret» est un gros pavé de 790 pages de Donna Tartt porté à l’écran par John Crowley. À découvrir ce lundi à 22h40 sur La Une.

Le cinéaste s’est entouré de valeurs sûres comme Nicole Kidman, Sarah Paulson, Luke Wilson, Jeffrey Wright et d’étoiles montantes comme Ansel Elgort. L’acteur de 25 ans tient le rôle principal, celui de Theodore Decker, un jeune homme hanté par la mort de sa mère tuée lors d’un attentat au Metropolitan Museum of Art.

Tout au long de l’histoire, qui se déroule sur des décennies entre les États-Unis et l’Europe, Theo se raccroche à une relique de ce jour tragique : le précieux petit tableau d’un oiseau enchaîné à son perchoir, Le Chardonneret, du peintre néerlandais Carel Fabritius. Cette œuvre d’art d’un des élèves les plus doués de Rembrandt sert de fil rouge à l’existence mouvementée de Theo et de dénominateur commun à ce récit d’apprentissage.

John Crowley et le scénariste Peter Straughan ont compressé les péripéties du roman en 2 heures 20 tout en restant fidèle aux thèmes développés par Donna Tartt : la perte, le deuil, la culpabilité, la consolation par l’art et la reconstruction possible par l’amour. «C’est un roman puissant et marquant. C’est un critère important lorsqu’on adapte un livre au cinéma car il faut conserver cette première impression et s’en nourrir», a expliqué le réalisateur.

Cet article est paru dans le Télépro du 20/1/2022

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