Les membres de la Pro League n’ont toujours pas réussi à conclure un accord sur la clé de répartition des droits de télévision. Et tant qu’il n’y aura pas d’unanimité à ce sujet, les clubs ne donneront pas leur accord sur la vente collective de ces droits.
Ce qui n’empêche pas le management de la Pro League de poursuivre les travaux préparatoires au lancement de l’appel d’offres, a indiqué le CEO Pierre Francois jeudi en conférence de presse au siège de l’Union belge.
Certains grands clubs menacent ou font mine de vouloir commercialiser eux mêmes leurs droits, afin qu’ils leur rapportent davantage. Un scénario que veulent absolument éviter les « petits » clubs.
Le contrat de télévision actuel, qui génère environ 80 millions d’euros pour les clubs chaque année, expirera à la fin de la saison prochaine. Mais pour vendre les droits de télévision collectivement, il faut l’unanimité, et il n’y en aura pas, tant qu’il n’y en aura pas aussi sur la clé de répartition.
Le management de la Pro League a néanmoins été mandaté pour poursuivre les travaux préparatoires, afin que l’appel d’offres puisse être lancé à la fin du mois d’octobre ou au début du mois de novembre. « Nous espérons pouvoir présenter les propositions des parties intéressées en janvier 2020, et atterrir à la fin du mois de janvier », a déclaré Pierre François au nom de la Pro League. « Le résultat de l’appel d’offres fournira peut-être la clé pour parvenir à un accord sur la vente collective des droits de télévision. »
À suivre…
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