Le Brexit pourrait condamner vos séries préférées !

Le Brexit pourrait condamner vos séries préférées !
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Au-delà de l’aspect politique et économique, la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne pourrait avoir des répercussions sur les programmes télé.

Pour la mi-2019, en théorie, la Grande Bretagne ne fera plus partie de l’Union européenne. Ce sont les conséquences du référendum sur le Brexit l’an dernier. Outre les désagréments politiques, économiques et sociaux qu’il va créer, l’audiovisuel risque aussi d’en prendre un sacré coup.

Ainsi, la série «Meurtres au Paradis» serait largement touchée et risquerait même de disparaître. C’est le cri d’alarme des producteurs sur une radio anglaise. Et pour cause, les tournages se passent en Guadeloupe, territoire français d’outre-mer, et donc partie intégrante de l’UE.

Si le Royaume-Uni sort de l’Union, les facilités, notamment sur la libre circulation, risquent de disparaître. Les producteurs espèrent que des accords vont être signés entre Londres et Bruxelles pour ne pas voir la plupart des (bonnes) séries anglaises disparaître de nos écrans…

«Le tournage en Guadeloupe fonctionne car cela se passe dans l’Union européenne», explique la société de production Red Planet Productions. «D’autres îles comme Sainte-Lucie sont magnifiques mais il y a des points compliqués à résoudre, ce qui rendrait la tâche difficile, si ce n’est impossible. À l’heure actuelle, filmer ici est aussi simple que de filmer à Londres.»

Et toujours concernant «Meurtres au Paradis», la saison est 8 sera en tournage l’an prochain. Elle devrait donc se dérouler sans problème. Le hic, c’est pour la saison 9 qui a déjà été confirmée, mais qui doit se tourner à partir d’avril 2019, soit le lendemain de la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE.

Et la problématique du Brexit dans nos habitudes télé ne se limite pas à la série policière de la RTBF et de France 2. «Toutes les productions britanniques tournées au sein de l’Union européenne sont dans la même incertitude», conclut la maison de production.

Pierre Bertinchamps

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