Toujours au cœur des Andes pour le deuxième numéro de ses «Carnets» (ce samedi 24 juin à 20h20 sur La Une), le Bourlingueur découvre des cimetières improvisés qui rappellent que le désert pardonne rarement à ceux qui s’y engagent à la légère…
L’aventurier en profite pour nous raconter son expérience avec la coca, véritable institution dans la culture andine. «J’aime bien que les Carnets soient proches de la réalité», explique-t-il. «Je voulais donc avoir une boulette dans la bouche comme les Indiens qui mettent entre 30 à 40 feuilles dans la joue. J’en ai donc pris pendant le tournage. J’étais vraiment dopé. Même à 5.000 m d’altitude, je ne sentais pas l’effort que je faisais en courant derrière un lama ! Mâcher une boulette d’une dizaine de feuilles pendant cinq minutes est suffisant pour que la cocaïne contenue dans les feuilles passe à travers les muqueuses. Quoi qu’en disent les consommateurs, la coca a un effet sur l’organisme. C’est dix à quinze fois plus fort que la caféine. Aujourd’hui encore, je suis hyper nerveux. J’en ris maintenant, mais pas quand j’essayais de trouver le sommeil dans la cordillère. J’ai terminé le tournage sur des chapeaux de roue, je ne dormais quasiment plus…»
Stéphanie Breuer
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