Le Bourlingueur : « Dans les régions à risques, je préfère avoir un chauffeur »
C’est à la frontière entre le Togo et le Bénin que nous retrouvons Philippe Lambillon pour ce nouveau «Carnet du Bourlingueur» (samedi à 20.20 sur La Une). L’occasion de nous en dire plus sur la circulation routière dans ces contrées…
«Sur les pistes africaines, il n’y a pas de code de la route. Il n’y a pas de priorités : le plus gros véhicule passe en premier ! Et beaucoup de gens roulent sans phares. Souvent les chauffeurs me disent que c’est pour économiser les ampoules. Dans certaines régions, il n’y a ni immatriculation, ni assurances. Je ne sais même pas si les gens ont le permis de conduire. Cela dit, cela ne concerne pas que l’Afrique. En-dehors de l’Europe, des États-Unis et de quelques autres pays, prendre la route partout dans le monde est toujours risqué. C’est pour cela qu’il vaut toujours mieux avoir un bon chauffeur. Dans les régions civilisées, je conduis toujours. Mais dans les régions à risques, je préfère avoir un chauffeur, qui fait en même temps office de guide, traducteur et parfois acteur. Et je mets un soin très particulier à détecter d’abord un bon chauffeur avant un bon véhicule.»
Stéphanie BREUER
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