Le Bourlingueur à la découverte des Bushmen

Le Bourlingueur à la découverte des Bushmen

Cette semaine dans «Les Carnets du Bourlingueur» (samedi à 20.20 sur La Une), Philippe Lambillon nous emmène, pour la quatrième et dernière fois, en Namibie.

Après la chasse, l’aventurier nous fait découvrir le chant et la danse qui font partie intégrante de la vie sociale et culturelle de ce peuple. Effectués plusieurs fois par semaine, ces rituels favorisent la cohésion de la communauté, célèbrent la vie et servent, par la même occasion, à conjurer les mauvais esprits.

Cela dit, comme beaucoup d’autres peuplades à travers le monde, ces Bushmen se voient contraints petit à petit d’abandonner leur mode de vie. «Ces tribus vont devenir des images d’Épinal, des cartes postales», explique le Bourlingueur. «Toutes ces populations indigènes et indépendantes – peu nombreuses et vivant sur d’énormes territoires – ne peuvent plus exister aujourd’hui à cause de toutes les richesses que l’on trouve dans ces terres. Aujourd’hui, en Namibie, comme en Afrique du Sud ou au Botswana, tout est entouré de barbelés. Le gouvernement vend toutes les terres, pas au plus offrant, mais presque… Du coup, le territoire des Bushmen s’amenuise. Et comme nous vivons dans un monde où le moindre espace est fiché, clôturé, il n’est plus possible de circuler sur des terrains appartenant à d’autres. Cela dit, je ne crois pas que la solution soit de créer des réserves pour mettre ces peuples, comme les États-Unis l’ont fait avec les Indiens…»

Stéphanie Breuer

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