Laurent Ruquier très déçu par la direction de France 2

Laurent Ruquier très déçu par la direction de France 2
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

À l’occasion de la rentrée télévisuelle, l’animateur de France 2 s’est confié au quotidien Le Parisien. L’arrivée de Christine Angot dans «On n’est pas couché», ses projets, sa relation avec la chaîne… Il se dévoile sans langue de bois.

Déjà aux manettes d’«On n’est pas couché» et des «Grosses têtes», l’animateur reprend «Les Enfants de la télé», qui passe de TF1 à la chaîne publique, à partir du 3 septembre sur France 2. «Retour aux fondamentaux», débute-t-il en affirmant vouloir recentrer l’émission sur la télévision, qui s’était, sur la fin, égarée dans un format où les acteurs ne venaient plus que pour faire leur promo. Il insiste : «Nous allons choisir d’autres types d’invités – personnalités de la télé, chanteurs, politiques… – et tisser des liens entre l’histoire du petit écran et l’actualité de la semaine.»

L’animateur exprime également sont ressentiment envers la chaîne qui n’a pas tenu certaines de ses promesses à son égard. «J’ai râlé. Cela m’arrive rarement», confesse-t-il. 

France 2, lui avait promis d’autres programmes à la rentrée. La chaîne a décidé de ne reconduire que «On n’est pas couché». Rien pour «Mardi Cinéma» ni pour les «Grosses têtes» version télé… Des projets auxquels tenait Laurent Ruquier, et qui représentent pour lui un certain «retour à ses premiers amours !» en télévision.

Il va même plus loin en annonçant un possible départ : «D’autres me font des propositions, et vous, rien ! Vous avez de la chance que je sois encore sous contrat pour un an avec « On n’est pas couché », sinon je serais déjà parti.» L’animateur met, quoiqu’il en soit, la chaîne au pied du mur pour l’année prochaine, date de fin de son contrat avec le talk-show.

Pour l’année qui vient, «On n’est pas couché» accueille, en plus de Christine Angot qui remplace Vanessa Burggraf, Gaspard Proust, l’humoriste «viendra ponctuellement, comme Nicolas Bedos à l’époque.»

La venue de l’écrivaine est purement assumée. Interrogé sur le côté «polémiste» de Christine Angot, il répond qu’ils voulaient «deux chroniqueurs qui soient vraiment éditorialistes.» Repérée lors de son passage dans «L’Émission politique» face à François Fillon lors de l’élection présidentielle dernière, sa prestation avait suscité beaucoup de commentaires.

Jérôme Grogna

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