Laurent Pagna (The Voice Belgique 2014) : «C’est juste incroyable !» (interview)
À 26 ans, contre toute attente, Laurent Pagna a touché, hier soir, les étoiles face au grand favori Loïc Nottet.
Cet habitant de Grivegnée, militaire et poussant de la voix depuis de nombreuses années, est heureux d’avoir remporté cette 3e édition de «The Voice Belgique». Sa coach Natasha Saint-Pier croyait dur comme fer en son poulain. Elle a eu raison. Avec 52 % des votes du public, il est The Voice Belgique 2014 ! Voici sa première interview en tant que gagnant !
Comment vous sentez-vous au lendemain de cette victoire ?
Je suis très ému. Ce n’est que du bonheur après de nombreuses années dans ce milieu musical qui n’est pas toujours facile. C’est une belle récompense.
Vous l’avez fêté à Grivegnée ?
Oh oui, j’ai peu dormi. Ça a été la grosse fiesta. Je vais baigner encore quelques jours dans cette euphorie.
Durant la finale, vous êtes passé de la 4e à la 3e, puis 2e et enfin 1re place, cela a dû être stressant non ?
J’avais demandé aux techniciens qu’ils ne m’informent pas des résultats. Malheureusement, on est venu me souffler que j’étais en 3e position à moment donné. Cela m’a mis un coup de pression alors que je ne voulais pas être dans cet esprit de compétition, mais être concentré sur mon show. À la fin, être face à Loïc, l’outsider de cette aventure depuis le début, j’ai eu très chaud. Je suis ravi d’avoir touché le public et procuré des frissons. C’est juste incroyable. J’ai eu de jeunes enfants à ma porte qui sont venus me féliciter pour la reprise de «SOS d’un terrien en détresse». La preuve qu’on n’est pas obligé de chanter du Rihanna ou du Katy Perry pour toucher les jeunes. Cela fait très plaisir.
Votre coach doit être contente !
Natasha croyait en moi depuis le début. Ce qui m’a permis d’être serein et d’avoir une certaine assurance. Je lui ai souvent imposé mes choix de chansons. Mais à la 1/2 finale, elle m’a proposé «Caruso» que je n’avais jamais interprété. Nous avons beaucoup échangé nos avis. C’était cool.
Vous étiez très discret aussi…
C’est ma nature. J’ai commencé comme une souris qui s’est faufilée par un petit trou.
Comment allez-vous vous organiser entre l’enregistrement de l’album et votre boulot de militaire ?
Je vais en discuter à la caserne. On va définir et mettre en place un planning pour pouvoir combiner les deux.
Vous avez déjà des envies pour l’album ?
Je suis impatient de rencontrer les gens de chez Universal. En même temps, j’espère sortir un premier single très vite. J’ai envie de bosser, je ne veux pas attendre un an. Je suis conscient que la notoriété est éphémère.
Entretien : Caroline Geskens
En attendant de découvrir son album, retrouvez son interprétation de «SOS d’un terrien en détresse»
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