Si vous l’avez manqué sur La Une jeudi dernier, «Laurent Baffie est un sale gosse» est rediffusé ce dimanche soir à 21h40 sur La Deux. Début des années 2010, Laurent Baffie se lançait dans le one-man-show avec ce spectacle. Sa rediffusion à l’écran est l’occasion pour l’indémodable provocateur de faire le point, avec Télépro, sur la télé notamment.
«… Le terrain de jeu des humoristes se rétrécit. On nous embauche et on nous vire pour les mêmes raisons. Nous pouvons être crucifiés du jour au lendemain. L’ambiance a évolué sur les plateaux de télé. Les animateurs flippent, les amendes du CSA sont énormes», confie Laurent Baffie. «C’est la raison pour laquelle je remonte sur scène.» Le trublion y a toute latitude.
Dans son «Dico 2», paru en octobre dernier, au mot «télévision», il écrit : «appareil à écran plat et contenu creux.» Et définit «audimat» comme «la mesure du nombre de personnes irradiées par la c…».
«Le sens de la formule peut l’emporter sur la bonne foi. À la télé, il y a aussi des choses formidables», sourit-il. «La télé m’a sorti de ma page blanche à une époque où j’étais un auteur obscur et inconnu. J’ai eu cette chance et je ne crache pas dans la soupe. Elle m’a aidé à nourrir ma famille.»
À la ville, ce noctambule vit avec Sandrine depuis une vingtaine d’années et est à la tête d’une tribu de quatre enfants. À la rentrée, il partagera l’antenne avec Karine Lemarchand. Un talkshow d’humour forcément… grinçant !
Extrait d’un article paru dans Télépro du 30/07/2020
