Laurence Boccolini : «Le début d’une nouvelle aventure»
Depuis le 31 août, dans un décor complètement virtuel, le jeu «Mot de passe» a fait son retour chaque matin à 10h35 sur France 2. Cette nouvelle version de 35 minutes, dans laquelle s’affrontent deux binômes composés d’un candidat épaulé par une célébrité pour faire deviner des mots, est animée par Laurence Boccolini (57 ans) passant ainsi de TF1 à France 2.
Bravo, en une semaine, vous avez doublé les audiences sur cette case !
J’en suis évidemment contente. J’avoue ne pas regarder au jour le jour les audiences mais j’ai effectivement reçu des petits messages de félicitation de la part de la chaîne, ce qui prouve que mon travail plait et ça c’est déjà bien. Ces bons résultats d’audience sont un bon présage.
Pourquoi, après des années de collaboration avec TF1, avoir changé de chaîne ?
Je n’allais pas finir ma vie à TF1 en restant les bras croisés ! Lorsqu’on est fatiguée d’attendre un éventuel retour à l’antenne, si une maison comme France Télévisions vous contacte pour vous annoncer qu’ils ont des projets pour vous, pas besoin de réfléchir très longtemps avant d’accepter de rejoindre des personnes qui apprécient vos compétences.
Avez-vous choisi d’animer un jeu ?
Non, ils m’ont proposé «Mot de passe» mais j’aime tout autant le divertissement que la fiction ou faire des choses drôles. Il y a quelques années, j’ai été brièvement maître-mot dans «Pyramide» qui, comme «Mot de passe», est un jeu qui m’amuse. Tout en animant la partie, comme les candidats, je cherche mentalement les réponses au point qu’à la fin, je suis vraiment crevée. J’adore les jeux de culture générale mais j’aime aussi les jeux d’esprit, de connexion qui nous obligent à nous triturer la cervelle. Mais ce qui me plait, par-dessus tout, dans les jeux, ce sont les candidats. Chacun a une personnalité, une histoire différente. Chaque rencontre est unique. Je ne souhaite pas être réduite qu’à ce seul genre d’émission mais, finalement, je suis assez fière d’être animatrice de jeux.
Par le passé, quel est le jeu qui vous a le plus amusée à animer ?
À égalité et dans des registres différents, «Money drop» et «Le Maillon faible». Dans «Le Maillon faible», on me reprochait d’être «méchante» avec les candidats mais lorsque j’avais le malheur de me montrer un peu bienveillante, les gens étaient déçus. Sur ces deux jeux, nous avons eu des fous rires inénarrables dont je garde, en pensant aussi aux équipes, un souvenir ému.
Auriez-vous aimé animer «Qui veut gagner des millions» ?
Bien sûr. Pour y avoir participé plusieurs fois, j’adorais ce jeu et je n’ai jamais caché que j’aurais aimé l’animer. Pendant un petit moment, j’ai espéré qu’on me le propose, ça n’a pas été le cas mais ce n’est pas grave.
Pour diverses raisons, votre année 2019 a été plutôt difficile. Ce retour à l’antenne est-il, au niveau de votre look et du boulot, un renouveau ?
Au niveau du look, je me suis juste coupée les cheveux. Ce n’est parce que j’ai perdu quelques tailles de jean que je suis devenue différente. Pour moi, il n’y a pas d’avant et d’après, je ne me suis jamais trouvée jolie et je me sens toujours la même personne. Au niveau du boulot, ce n’est pas un renouveau mais plutôt le début d’une nouvelle aventure en compagnie de nouvelles personnes.
Aimez-vous, toujours, porter une attention particulière à vos tenues ?
Il fut une période où je faisais faire sur mesure mes tee-shirts parce que je ne trouvais pas dans le commerce, des modèles avec des messages rigolos. Actuellement, je porte des pulls basiques achetés par correspondance. Le jeu est diffusé le matin, ce n’est pas un horaire où on est tiré à quatre épingles, on est un peu plus relax. J’aimerais bien dessiner une petite collection, pour mes fans, avec de jolis hauts aux messages rigolos.
Pourquoi avez-vous fermé votre compte Twitter ?
J’ai fermé mes comptes Twitter et Facebook parce que je ne supporte plus la violence des messages. J’ai juste gardé mon compte Instagram pour partager et suivre des gens que j’aime bien. Je ne publie pas 15 photos par jour, je ne suis pas influenceuse, je ne cherche à influencer personne (rire) !
Votre fille vous regarde-t-elle sur le petit écran ?
Elle m’a beaucoup vue dans «Money drop» parce qu’elle était très petite et comme elle venait sur le plateau, elle connaissait tout le monde. À l’heure où le jeu est diffusé, elle est à l’école mais, exception faite de Philippe Estchebest qu’elle aime énormément et parce qu’elle est dingue de shopping, l’émission de Cristina Cordula qu’elle suit uniquement pendant les vacances, ma fille ne regarde pas la télé.
Échec ou réussite, où trouvez-vous l’énergie pour toujours rebondir ?
Très jeune, j’ai vécu des événements très durs. Avoir survécu à toutes ces épreuves m’a donnée confiance pour ne jamais baisser les bras. Lorsque j’ai un coup au moral, il me faut parfois un peu de temps pour repartir mais je ne suis pas du genre à me résigner.
Vous avez joué dans un épisode de la série «Mongeville» qui sera prochainement diffusé. Comédienne, c’est aussi une autre facette de vos nombreux talents ?
Ce n’est pas parce qu’on est une bonne animatrice qu’on peut s’improviser comédienne, c’est un autre métier. Dans cet univers, je suis très humble mais comme c’est un vrai plaisir, je serais ravie de continuer à jouer, à l’occasion, des petits rôles dans des fictions.
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