L’Arbre providence, l’allié des paysans africains

Ces arbres pourraient changer l'Afrique, mais ça ne plaît pas à tout le monde © Triangle 7 Productions

Et si des arbres sauvaient un jour l’Afrique de la famine ? 

Au Togo, l’agroforesterie donne des résultats remarquables et permet aux paysans de faire des économies. Cette technique ancestrale consiste à planter des arbres dits «fertilitaires» dans des plantations agricoles. Ceux-ci fertilisent les sols, préservent les ressources en eau et fonctionnent en symbiose avec les plantes cultivées. Il y a près de trente ans, alors jeune coopérant belge, Bruno Devresse redécouvre cette méthode oubliée et en fait son combat à travers l’Association de promotion des arbres fertilitaires, comme en témoigne le documentaire «L’Arbre providence».

«C’est une technique simple, efficace et adoptée par les agriculteurs qui ne doivent plus acheter d’engrais chimiques et de pesticides de synthèse. Elle améliore rapidement la productivité. Les parcelles aménagées permettent de développer plusieurs activités en parallèle et de gagner sa vie douze mois au lieu de trois sur l’année», confie-t-il. Après le Togo où plus de six millions d’arbres fertilitaires ont été plantés dans les champs de trente mille familles, le procédé s’est développé au Sénégal, au Mali, au Cameroun et en Côte d’Ivoire.  

Le documentaire «L’arbre providence» est diffusé lundi à 22h05 sur La Trois.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici