L’Amour : vaste sujet d’études !
Ce jeudi soir, veille de Saint-Valentin, le magazine «Tout s’explique» dissèque l’amour. Histoire, science et plaisir au menu ! Dès 19h50 sur RTL-TVI
Quand l’amour se mesure
Alors qu’il existe des échelles mesurant la température, la magnitude des séismes ou encore la force des vents, il est aussi possible de mesurer l’amour au sein d’un couple ! Dans les années 1980, une psychologue et une sociologue, les Américaines Elaine Hatfield et Susan Sprecher, ont mis au point un test baptisé «l’échelle de l’amour passionnel» (Passionate Love Scale).
Développé sur base des composants cognitifs, émotionnels et comportementaux liés au sentiment amoureux, ce test présente trente phrases (quinze dans la version abrégée), auxquelles il faut attribuer un chiffre entre 1 et 9 selon la véracité de l’affirmation. Ces déclarations vont de «j’adore regarder son corps» à «je déborde de tendresse envers lui/elle», en passant par «je veux tout savoir de lui/elle». Le nombre de points obtenus indique alors votre degré de passion.
L’ancêtre de Tinder
Il y a, à travers le monde, des lieux prisés des amoureux : la fontaine de Trevi à Rome, le balcon de Juliette à Vérone, ou les ponts des amoureux dans certaines grandes villes. Par contre, en Allemagne, il existe un endroit pour les âmes en mal d’amour : le chêne de l’époux. Situé à la périphérie de la ville d’Eutin, ce chêne cinq fois centenaire reçoit chaque année plus de mille lettres de célibataires, glissées dans le creux de son tronc. Chacun est libre de lire et de répondre aux courriers qui lui plaisent, mais doit replacer les autres pour les suivants.
Parfois surnommé «l’ancêtre de Tinder», cet arbre insolite est à l’origine d’une centaine de mariages. Il doit sa renommée à une vieille histoire d’amour interdite. En 1890, Minna tombe amoureuse de Wilhelm. Le père de la jeune fille refusant cette liaison, les amants s’échangent des lettres qu’ils glissent dans cet arbre. Lorsque les amoureux reçoivent enfin l’autorisation de se marier, ils le font à l’ombre de ce fameux chêne.
L’histoire se propage en Allemagne et des célibataires commencent à y envoyer leurs lettres d’amour. À tel point qu’en 1927, la Deutsche Post lui accorde même son propre code postal et son facteur personnel.
Extraits d’un article paru dans Télépro du 06/02/2020
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