Ce lundi à 20.25, La Une diffuse «Le Tout nouveau testament». Présent lors d’une avant-première du film en 2015, Télépro rencontrait Benoît Poelvoorde alias… Dieu dans cette comédie tendre et délirante, à l’image de l’acteur vedette.
Pourquoi cette aventure vous a-t-elle emballé ?
Je n’y ai pas le premier rôle ! Le personnage principal, c’est le film ! Modestement, je ne suis «que» Dieu. Avec Jaco Van Dormael (le réalisateur), un long métrage, c’est un tableau très visuel avec des tas de personnes intéressantes.
Ce récit fait aussi la part belle aux femmes…
C’est une fiction très féministe, en effet. Elle donne le pouvoir de décision aux femmes. Je suis persuadé que si le monde était dirigé par des dames, il irait beaucoup mieux. D’ailleurs, la Vierge Marie est une des figures les plus fortes de la religion catholique. On peut imaginer sa peine, sa douleur, sa douceur, mais jamais sa colère ! Le film est aussi une histoire sur l’amour : il montre que l’amour peut se trouver en tout être et en toute chose. Donc, il est profondément humaniste, avec beaucoup de foi.
Et vous, quelles sont vos croyances ?
Je suis catholique ! La foi met quand même la barre très haut en disant «aime ton prochain». Reconnaissons que c’est souvent difficile.
Dans le film, tous les gens apprennent quels vont être l’heure et le jour de leur décès. Si vous le saviez, que feriez-vous ?
Ah, ça dépendrait du temps ! S’il ne me restait que quelques jours, je ferais une énooorme fiesta ! Je n’irais pas dire les quatre vérités à des gens qui m’ont fait du mal. Je m’en fous, j’ai passé l’âge de régler mes comptes.
Ce long métrage parle aussi à l’enfant qui est en nous. Et vous, êtes-vous toujours un enfant ?
Oui, je suis un grand gosse, j’adore déconner, avoir un côté ludique. J’aime le groupe que l’on forme sur un tournage, ça me rappelle les colos. Je suis ravi d’être payé pour faire l’enfant. Mais j’aime aussi être adulte, on peut faire ce que l’on veut… Ce qui est génial, c’est de pouvoir être adulte ou enfant quand on en a envie.
Extraits d’une interview parue dans le magazine Télépro du 03/09/2015
