En octobre, la plateforme de streaming a diffusé l’un de ses films les plus attendus de l’année : «The Laundromat : L’affaire des Panama Papers» de Steven Soderbergh. Avec au casting Meryl Streep, Gary Oldman et Antonio Banderas, le film ne peut être qu’excellent…
En avril 2016, 11,5 millions de documents gardés secrets par le cabinet d’avocats Mossac Fonseca fuitent aux quatre coins de la planète. Les sociétés offshores sont placées sous le feu des projecteurs. «The Laundromat : L’affaire des Panama Papers» revient sur ce scandale financier.
Escroquerie en série
Casser le quatrième mur n’est plus anodin. Jürgen Mossack et Ramon Fonseca, interprétés respectivement par Gary Oldman et Antonio Banderas, interpellent directement le spectateur. Verres à la main, les deux avocats et fondateurs du cabinet panaméen, expliquent leurs propres vérités sur l’affaire.
En cinq secrets, cinq chapitres, des vies sont brisées notamment celle de Helen Martin (Meryl Streep), une veuve qui s’est fait extorquer l’argent de son assurance. En quête d’un renouveau, elle enquête sur ces entreprises basées au Panama.
Ces sociétés offshores permettent à de gros poissons de blanchir de l’argent et de frauder le fisc. Comment ? En ouvrant des entreprises dans un autre pays que celui où l’on paie ses impôts. Le film révèle à la fin de son récit qu’en 2018, «les soixante plus grandes sociétés américaines n’ont pas payé d’impôts sur 79 milliards de dollars.» L’information provient d’un certain John Doe, un anonyme ayant transmis des données au Süddeutsche, un quotidien allemand. L’affaire est exposée au grand public en 2016. Encore aujourd’hui, l’anonyme garde son identité secrète.
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