Laëtitia du «Meilleur pâtissier» : « La pâtisserie m’a réconfortée ! »

Laetitia © M6/Sacha Heron
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La Namuroise va montrer toute l’étendue de son art pâtissier, dès mardi sur RTL tvi.

C’est à Saint-Servais, près de Namur, que RTL tvi a trouvé la représentante de notre pays pour « Le Meilleur pâtissier », de retour ce mardi à 20h25. Laëtitia est une artiste qui aime exercer son don pour la peinture sur gâteaux. Cette révélation pâtissière remonte à une dizaine d’années, après le décès de son père. Jovialité et originalité sont les qualités de notre compatriote qui espère en mettre plein les mirettes aux téléspectateurs et régaler Cyril, Mercotte et Laëtitia Milot avec ses œuvres d’art comestibles.

Pourquoi participer au « Meilleur pâtissier » ?

J’ai envie de briller du point de vue artistique. Et honnêtement, je ne me voyais pas faire « L’Amour est dans le pré », je n’aime pas les vaches… (Rires) Les recettes salées, ce n’est pas mon truc, je n’aurais pas fait « Top Chef » non plus ! « Le Meilleur pâtissier » est l’émission qui montre le plus de bienveillance, selon moi.

Quelles impressions Laëtitia Milot, la nouvelle présentatrice, vous laisse-t-elle ?

Comme je ne regarde pas beaucoup la télé, je ne la connaissais que de nom. J’ai rencontré quelqu’un de très humain et de bienveillant.

Quel type de concurrente êtes-vous ?

Je parle peu et j’observe beaucoup. Je ne suis pas du genre à fouiner pour bousculer mes adversaires. Je n’ai pas été élevée comme ça, ce ne sont pas mes valeurs. Je suis très souriante et optimiste en général, mais il m’arrive de laisser mes émotions s’exprimer et de pleurer. Je relativise beaucoup. Il y a plus grave dans la vie que de rater un gâteau. Ce n’est pas un drame, on le recommence. Bien sûr, c’est une compétition et je veux aller le plus loin possible, mais la pâtisserie, c’est avant tout de l’échange et du partage.

Mercotte fait appel à de grands chefs pour son épreuve technique. La difficulté monte d’un cran ?

La technique, c’est ma faiblesse. Et je dois reconnaître que je suis souvent tête en l’air. C’est le point que je redoutais dans l’émission, pourtant j’avais envie de passer outre et de participer.

La perte d’un proche a été un déclic pour pâtisser…

Au départ, je cuisinais juste un peu avec ma grand-mère. Après le décès de mon père, d’autres événements familiaux se sont accumulés. Faire de la pâtisserie m’a sortie de toute cette tristesse. Car j’étais au plus bas. Faire des gâteaux m’a changé les idées. Ce n’était pas facile, mais j’ai pu me relever et éviter de tomber en dépression.

Voyez-vous votre avenir dans ce milieu ?

Tout quitter pour se lancer dans la pâtisserie est compliqué en Belgique. Il faut toujours garder un filet de sécurité. Pâtisser resterait une activité parallèle, quitte à ce qu’elle évolue au fil du temps. Je n’ai pas la folie des grandeurs, je suis réaliste, tout n’ira pas en un claquement de doigt.

Cet article est paru dans le Télépro du 10/10/2024

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