«L’Adieu à la nuit» : une leçon de vie signée Téchiné

Catherine Deneuve, désemparée face à la radicalisation © Arte/Curiosa Films/Bellini Films

Diffusé ce mercredi à 20h55 sur Arte, ce film d’André Téchiné met en scène une grand-mère qui découvre que son petit-fils prodigue s’est converti à l’islam et veut partir en Syrie.

D’abord fataliste et tolérante, puis déstabilisée et désespérée, la grand-mère va tout mettre en œuvre pour qu’il renonce au djihad. Avec deux de ses acteurs fétiches, Catherine Deneuve et Kacey Mottet-Klein, le réalisateur septuagénaire traite du phénomène de radicalisation religieuse et de ceux qui en sont victimes.

«C’est un sujet clivant et ouvert à la fois. J’ai essayé d’éviter la caricature, j’ai recherché la complexité morale en dressant un constat», insiste-t-il.

Sur un ton plus optimiste qu’il n’y paraît, il parle d’amour filial et de comment on cherche à sauver ceux qu’on aime lorsqu’ils se trompent. «Le personnage de Catherine est en phase avec ma génération. Elle est à la fois solide à la tête de son centre équestre et vulnérable face à son petit-fils», souligne André Téchiné.

Rayonnante en brune, l’actrice personnifie le propre désarroi du cinéaste qui la met en scène pour la huitième fois. «Le tournage a été compliqué parce que le sujet était difficile pour André et qu’il l’avait beaucoup travaillé tout en nous demandant d’être naturels. Du coup, cela a été plus tendu avec ses acteurs. C’était un peu plus délicat», a reconnu Catherine Deneuve.

Cet article est paru dans le Télépro du 16/2/2022

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici