La VRT veut licencier 116 employés, 50 départs ne seront pas remplacés

Les prochains mois s'annoncent difficiles © Isopix

La chaîne publique flamande (sœur de la RTBF au nord du pays) a annoncé jeudi un important « plan de transformation », a indiqué à Belga le syndicat ACV (CNE). La VRT (één, Canvas, Ketnet…) veut se séparer de 116 de ses employés tandis que 50 départs ne seront pas remplacés. La production de la série « Thuis », pour laquelle travaillent 70 salariés, sera quant à elle sous-traitée.

Une garantie de l’emploi est assurée jusqu’à la fin de cette année. Quelque 80% des 116 licenciements secs seraient mis en œuvre dès l’année prochaine, a précisé le syndicaliste de l’ACV, Carlos Van Hoeymissen. Les syndicats espèrent réduire l’impact de ces licenciements lors de négociations avec la direction.

Dans une annonce concernant le « plan de transformation » du radiodiffuseur public, le CEO Frederik Delaplace a déclaré que la VRT avait besoin d’un « saut de croissance multimédia », dans un cadre financier « difficile ». Le radiodiffuseur flamand aurait toutefois l’intention de créer trente nouveaux emplois pour les personnes ayant une expertise numérique. La VRT veut également investir dans une formation numérique ciblée pour ses employés.

Par ailleurs, la chaîne n’a pas encore précisé quelle société de production externe pourrait prendre le relais pour sa série « Thuis ». Les 70 employés de la VRT affectés à la réalisation de cette série pourraient aller travailler pour ce nouvel employeur, selon les premiers éléments.

Le média fait face à une situation économique complexe en raison, notamment, de l’accord de gestion 2020-2025 qui stipule qu’il doit fonctionner avec 25,1 millions d’euros de fonds régionaux en moins. Le gouvernement flamand a toutefois débloqué 16 millions d’euros pour financer la transition numérique de la VRT.

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