«La Tuerie de Jonestown, une apocalypse américaine» : la folie sectaire du gourou Jim Jones
Ce mercredi à 23h35 sur La Trois, la collection «Faits divers, l’histoire à la une» revient sur ce drame qui a endeuillées de près de 1.000 familles à la fin des années 70.
Ses membres l’appelaient «Dad». Le 18 novembre 1978, le soi-disant révérend Jim Jones entraîne 918 fidèles, dont 304 enfants, de sa secte installée en Guyane dans l’un des plus grands suicides collectifs de l’Histoire. «Je propose un acte révolutionnaire», dit-il sur un enregistrement retrouvé près de son corps et révélant les quarante-cinq dernières minutes de vie du camp.
Volontairement ou sous la menace, les disciples ont absorbé un cocktail de soda, cyanure et valium. Il y aura seulement une vingtaine de survivants… Comme le montre ce documentaire, ce drame a eu un immense retentissement dans le monde. Il a teinté d’horreur les rêves de communautés et de spiritualité new age des années 1970.
Cinq ans plus tôt, Jim Jones, réincarnation de Jésus-Christ, Moïse, Bouddha, Lénine et Marx (selon ses prêches), a délocalisé son «temple du peuple» de la Californie à la jungle guyanaise. Le gourou mégalo y a fondé un nouveau monde à son nom, Jonestown, sur un terrain de 10.000 hectares. Il y a fait vivre un véritable enfer à ses embrigadés entre asservissements sexuels, famines, séquestrations et travaux agricoles harassants.
Cet article est paru dans le Télépro du 18/3/2021
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