«La Tour sombre» : le dernier pistolero
Pour le cinéaste danois Nikolaj Arcel, Stephen King est le Hitchcock de la littérature. Grand fan du maître de l’horreur, il s’est attaqué à l’adaptation de sa saga culte, «La Tour sombre» (huit tomes). À voir ce jeudi à 20h35 sur RTL-TVI.
Avant lui, plusieurs s’étaient cassé les dents sur ce projet très ambitieux. Œuvre hybride, «La Tour sombre» navigue entre science-fiction, western et fantasy.
Roland Deschain (campé par Idris Elba), le dernier des pistoleros, tente d’empêcher Walter O’Dim (Matthew McConaughey), l’homme en noir, de parvenir jusqu’à la Tour sombre, pilier de la cohésion de l’univers. Avec le soutien du jeune Jake, le pistolero essaie d’éviter la fin des mondes dans un ultime combat entre le bien et le mal.
«L’adaptation du premier tome a été très dure. Il se concentre sur trois personnages et introduit un univers plus large. Il fallait juste une bonne histoire existentielle, avec du suspense», explique le metteur en scène. «Je suis resté fidèle au ton et à l’idée générale développée dans le roman. Stephen King parle à nos peurs, ce qui le rend si universel.»
Devant ce blockbuster bourré d’effets spéciaux, certains ont hurlé à la trahison de l’œuvre originale, d’autres y ont vu un honnête film fantastique, mais sans la dimension épique de la saga.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 21/5/2020
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