L’émission culte revient, sans Fred, Jamy et le camion de Marcel, mais avec notre compatriote Cécile Djunga !
C’est en 1993 que France 3 trouve le bon filon pour intéresser les jeunes aux sciences. Des maquettes, des expériences vivantes, une petite voix et un poids lourd pour embarquer le tout…
«C’est pas sorcier» aura donné ses lettres de noblesses à la vulgarisation scientifique pendant vingt ans. Dès samedi 4 janvier, Okoo, la nouvelle marque jeunesse de France Télévisions, va faire renaître le programme, sur France 4 et en prime time.
Plus de poids lourd en guise de studio (pour des raisons environnementales évidentes) et une toute nouvelle équipe jeune et ultra dynamique. Nom de code : «C’est toujours pas sorcier». La nouvelle mouture investit une cabane aux airs d’atelier de fabrication et d’expérimentation collaboratif. La signature de «CTPS» reste les maquettes qui seront le véritable outil pédagogique apportant l’effet ludique avec un côté écoresponsable.
Animateurs connectés
La nouvelle bande d’animateurs vient tout droit des réseaux sociaux. Parmi eux, notre compatriote, Cécile Djunga. La renommée de la miss Météo de la RTBF avait dépassé nos frontières après une vidéo dénonciatrice du racisme à la télé. L’humoriste avait été invitée aux Nations unies pour en débattre et s’engager dans la lutte contre les discriminations. Curieuse de nature, elle sera «l’exploratrice» de l’équipe.
Mathieu Duméry, aussi connu sous le nom de Professeur Feuillage sur YouTube, est un ancien journaliste. Passionné d’écologie et des questions environnementales, il est déterminé à faire changer le monde. Son petit défaut : il fait trop de vannes.
Le chef de la bande, c’est Max Bird, également présent sur le Web où il passe son temps à démonter les idées reçues et à vulgariser le savoir. Plus concrètement, Max a exploré seul pendant des années la forêt guyanaise en y prenant tous les oiseaux en photo. Et devinez qui est son idole : Jamy Gourmaud. Il devra donc être à la hauteur du passage de flambeau…
Plus de petite voix, mais SAMI (pour Système d’apprentissage multimédia indépendant), un petit boîtier connecté qui a accès à toutes les ressources scientifiques disponibles et qui s’actualise quotidiennement sur Internet.
Le plein de sujets
La vedette reste la science : des super-pouvoirs des abeilles (ce samedi) aux mystères des menhirs ou l’étude des planètes, le magazine abordera des sujets qui intriguent et interpellent.
La première collection comporte treize numéros qui traiteront tant de l’eau, des pyramides, des extraterrestres, des dinosaures que des homos sapiens et des glaciers. De quoi apaiser une soif de savoir et mieux comprendre un monde qui évolue.
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