La vie de château des Crawley arrive à son terme cet automne. La sixième saison de la série de Julian Fellowes sera en effet la dernière. Sorry darling, don’t be sad.
C’est une nouvelle qui attendait d’être confirmée, ce que vient de faire la chaîne britannique ITV. «Downton Abbey» ferme ses portes cet automne.
La sixième saison de la série au succès retentissant, pour le moment en cours de tournage, sera la dernière. Elle sera constituée de huit épisodes assortis d’un Christmas Special, épisode spécial Noël.
Oh, why ?
La raison n’est pas liée aux audiences. Elles se portent bien, et même très bien. «Downton Abbey» a gagné les faveurs de dizaines de millions de personnes de par le monde… jusqu’en Corée du Nord (!)
Ce sont plutôt les actrices et acteurs de la série ‒ Michelle Dockery, Maggie Smith, Hugh Bonneville, etc. ‒ qui ont envie de passer à autre chose. C’était déjà le cas de Dan Stevens, qui campait le rôle de Matthew Crawley, à la fin de la troisième saison.
Un nouveau projet pour Julian Fellowes
Les contrats des stars de «Downton Abbey» expireront donc à la fin de cette ultime saison. Nombre des protagonistes souhaiteront profiter des opportunités que leur procure le prestige de la série de Julian Fellowes. Ce dernier travaille d’ailleurs sur un nouveau projet pour la chaîne américaine NBC. Il s’agira d’une épopée historique intitulée «The Gilded Age».
Pour celles et ceux qui se seraient réfugiés dans un blockhaus ces dernières années, rappelons que «Downton Abbey» met en scène la vie d’une famille d’aristocrates et de ses serviteurs, dans une somptueuse demeure de la campagne anglaise, au début du XXème siècle.
Jusqu’à onze millions de téléspectateurs par épisode
Au Royaume-Uni, «Downton Abbey» séduit jusqu’à onze millions de téléspectateurs par épisode. Toutes les nationalités et tous les âges sont concernés.
Vendue notamment en France, en Australie et également en Chine depuis 2013, la série a été primée à de multiples reprises, aux Golden Globes américains comme aux Baftas outre-Manche.
Sébastien Varveris
